Il y a ceux qui aiment …


Pas de doute. Des papiers comme celui du blog de la Feuille Charbinoise du mois d’avril dernier font toujours plaisir. D’abord parce qu’il flatte notre ego.

Ensuite, et surtout, parce qu’il reconnaît la pertinence d’une problématique axée sur le principe politique et non plus sur le désagréable et commercial fantasme de l’aventurier qui a fait les choux gras des biographes antérieurs de l’honnête cambrioleur.

Enfin parce qu’effectivement nous pensons également que se pencher sur l’histoire d’un voleur, qu’il soit anarchiste ou non, autorise des ouvertures plus grandes qu’il n’y parait et permet, par l’entremise des sources diffusées, tout un questionnement sur le fonctionnement totalitaire des systèmes libéraux et démocratiques, sur la répression oppositions, sur la portée, les tenants et aboutissants des dites oppositions et, ici en particulier, sur celle qui affirme le refus de l’autorité instituée.

Mais le jacoblog se veut aussi matière à débats pour ceux qui aiment … et pour les autres, l’utilisation des points de suspensions étant bien sûr tout sauf fortuite. 🙂

La feuille charbinoise

29 avril 2009

Première incursion dans un blog bien sympa qui a fêté son premier anniversaire en ce mois d’avril. Il s’agit de « Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur ». Quand ce blog a été créé, j’ai pensé que le sujet était sympa mais un peu limité, et qu’on allait assez vite tourner en rond. Grossière erreur : le grand nombre de chroniques publiées par Jean Marc Delpech aborde des thèmes historiques, politiques, anecdotiques, parfois même géographiques, mais tous en rapport avec la vie de ce singulier personnage, que certains ont voulu, à tort, limiter au rôle incertain de « modèle » utilisé par Maurice Leblanc pour créer son « Arsène Lupin ». Cette vision d’un Alexandre Jacob « Robin des bois » de son époque est des plus réductrices car elle met de côté la dimension essentielle de la démarche du personnage et de son action, à savoir son envergure politique. Mon but n’étant pas de « réécrire » ce que Jean Marc Delpech retranscrit aussi bien, je vous invite à aller faire une longue promenade dans les rubriques de ce blog. Au fil des chroniques publiées, vous ne manquerez pas d’approfondir votre culture politique et historique. Une petite citation jacobienne pour clore cette escapade et rendre hommage à la prime que Mme Alliot Marie entend verser aux matraqueurs de Strasbourg et d’ailleurs : « Au nom de la consigne, ça marche, court, boit, mange, dort ; au nom de la consigne, ça vous salue un supérieur d’une main et ça vous revolvérise un pauvre bougre de l’autre ; au nom de la consigne enfin, ça défend le capital en sabrant et en fusillant les grévistes, ça protège la propriété en faisant la chasse aux sans-le-sou ; ça agit, ça respire, mais ça ne pense pas. » (Alexandre Jacob – souvenirs d’un révolté – 1905)

La photo 1 c’est la couverture du livre de Jean Marc Delpech sur Alexandre Jacob, ouvrage que vous n’allez bien sûr pas manquer de commander à votre libraire favori tant il est sympa à lire…

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