Samedi à IKEA


Il parait, d’après le catalogue 2012, qu’il se passe toujours quelque chose dans un magasin Ikéa. Il parait aussi que le droit de vivre ne se mendie pas et même qu’il se prend. Mais cela n’est pas écrit dans la très sainte bible consumériste. Cela fut dit en mars 1905 devant un parterre effrayé d’ardents défenseurs de la non moins sainte propriété picarde. Au début de l’année 1954, le cambrioleur en retraite Jacob écrivait à son ami Robert Passas et constatait que le Veau d’or (était) plus puissant que jamais. Et le temps ne fait rien à l’affaire chantait Brassens. Pourtant, il est des moments heureux et caustiques, des petits bonheurs faisant le pied de nez à l’ennui qui peut étreindre celui ou celle (mais en règle générale c’est toujours Monsieur qui pousse le caddy dans nos sociétés si bien structurées) qui arpente, un samedi d’affluence (pléonasme !), l’antre suédoise du meuble et de la décoration intérieure. Et Monsieur notre reporter s’est amusé à prendre la pose, à ouvrir et à faire ouvrir un bien honnête bouquin qui ne se dit pas « krisprolls » en scandinave et qui, lui, n’a pas été fabriqué par des petites mains asiatiques faisant réduire de facto les coûts de production.

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