On y danse … et on y lit


La cité des papes a engendré – doux euphémisme – l’une des plus célèbres comptines pour les minots du cru et d’ailleurs. Mais, à l’origine, en des temps si reculés, à une époque si lointaine que d’aucuns pourrait les qualifier de mythiques ou, mieux, d’héroïques, la chanson véhiculait des propos autrement moins sibyllins. La religion du crucifié n’avait pas encore souillé nos mémoires et, sur le pont d’Avignon, qui n’était pas encore Saint Bénezet,  qui ne tenait plus guère que par un grand mystère et deux piquets de bois, on n’y faisait pas que danser tous en rond. On y lisait aussi, en cercle, en rectangle, en carré. Et les beaux messieurs volaient … comme çà. Et les belles mesdames cambriolaient … comme çà. Et le droit de vivre ne s’y mendiait pas. La preuve par nos reporters voyageurs. Sur le pont d’Avignon.

Sur le pont d’Avignon
On y danse, on y danse,
Sur le pont d’Avignon,
On y danse tous en rond.
Les beaux messieurs font comme ça,
Et puis encore comme ça.
Sur le pont d’Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d’Avignon,
On y danse tous en rond.
Les belles dames font comme ça,
Et puis encore comme ça.
Sur le pont d’Avignon,
On y danse, on y danse,
Sur le pont d’Avignon,
On y danse tous en rond.

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