le Dr Rousseau à Denipaire


Vendredi 08 avril 2011. Avec presque 300 âmes, Denipaire pourrait ressembler à une de ces bourgades du far west que l’on entrevoit dans les séries venues des States. On est dans les Vosges et le village sent bon la montagne à quelques encablures de Saint Dié. Amandine nous avait demandé si on pouvait faire une causerie sur le bagne. Et c’est comme cela que l’Oncle Louis, comme l’appelait Jacob dans les lettres qu’il a écrite à sa mère depuis son enfer des îles du Salut, s’est retrouvé devant un petit parterre d’une vingtaine de personnes. Une super soirée où l’on a pu discuter bagne et extermination carcérale après un power-point de derrière les fagots (sic) et la causerie sur le bon docteur Rousseau. C’est peut-être cela que le localier de Vosges Matin appelle une description engagée ! Et si on ne retient pas les nombreuses coquilles et errements de l’article du journal local (à vrai dire nous n’avons pas le courage de les compter), on garde en souvenir l’intérêt de l’auditoire. Merci pour eux.

Vosges Matin

dimanche 17 avril 2011

Denpaire

Conférence sur le bagne du Docteur Rousseau

Historien passionné, J-Marc Delpech menait le débat. Vendredi soir, à la demande du comité des fêtes, Jean-Marc Delpech, professeur au collège Souhait, historien passionné de l’histoire du bagne de Cayenne et de création libertaire (il a écrit un livre intitulé « Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur ») donnait une conférence fondée sur les travaux publiés en 1939, du docteur Rousseau, médecin du bagne de 1920 à 1922. La vingtaine de personnes intéressées par le sujet, découvrait comment à cette époque les bagnards, grands criminels et petits voleurs mêlés, qui arrivaient au bagne, avaient une espérance de vie de moins de cinq ans. La faim, les coups et le travail avaient raison d’eux très vite. Prévu au départ pour repeupler la région de Saint Laurent du Maroni, ce bagne de Cayenne a surtout été un camp d’extermination, puisque, au bout d’un an, lorsque les 600 nouveaux bagnards arrivaient, ils pouvaient trouver de la place ; sur la population du camp 600 étaient morts. les bagnards envoyés sur les îles du Salut, n’avaient aucune chance de s’évader et n’avaient aucun travail à fournir, ils s’occupaient à des petits travaux de dessins et écriture de lettres. C’est à l’aide de ces documents que le docteur Rousseau a écrit son ouvrage. On peut tout de même frémir quand on pense que ce n’est qu’en 1938 que les travaux forcés étaeitn supprimés et en 1942 que la relégation s’arrêtait. Evidemment Jean-Marc Delpech en faisait une description engagée.

Pour en savoir plus se référer au blog : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/

PS : pour le Power-Point (le pps quoi), il est à disposition, suffit juste de le demander et nous nous ferons un plaisir de l’envoyer.

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