les graffitis papiers souffrent de la pluie, comme ces touristes qui virevoltent autour de nos murs peints, de nos escaliers en colimaçon, et notre histoire qui se manifeste aussi avec ces bouts de papier plus ou moins travaillés pour nous lancer des messages pas toujours explicites, mais toujours pertinents ! Oui, car un graffiti papier sait que la pluie est une saison toujours en mouvement !
Allez, mâchez-nous en encore et encore!
L’anthropologie urbaine nous rend compte d’une main graffée, d’un oiseau qui est de passage, de baisés qui se plantent, de plantes sauvage qui s’habillent de noir, de moto-chevaux qui soutiennent la poésie, des Mario qui énervent Elsa et sa cousine Libera, et des fleurs qui naîtront malgré les histoires tragiques de la British Petroleum et du magicien Maloke !
Rouge ou jaunes, ils aiment leur métier. Ils (je n’ai pas encore vu de Pénélope femmes, mais ça viendra) exercent cette activité avec la passion dei certosini (des Chartreux)…
Vous qui suivez cette Croix-Rousse alternative, vous l’aurez compris, je suis carrément du côté du cœur… et vous ?
* les objets dans le miroir sont plus proches qu’il n’apparaît
Ce n’est pas de la poésie, ni du politiquement correct, peut-être du poélitique… qu’en pensez-vous ?
Un pot-pourri de mot nourris par de jeunes et moins jeunes gens qui font de nos murs des portes-parole à saisir au vol, entre celui des martinets et des touristes fatigués ! C’est nous les canuts et les murs ne seront plus nus !
@ force de graver cette voyelle nous apprendrons, peut-être, l’alphabet tout entier. Celui d’une imagination qui pourrait forcer nos destins… quien sabe ?
Visiblement il nous faudra continuer à rester vigilants. Même l’été ?
Oui, car antifascistes un jour, antifascistes…
