Graffitis sous perfusion – série 2 • 19/07/10
Quelques clichés des graffitis, pendant la semaine qui suivit.
(Photos prises entre le 23 et le 28 mai)
Quelques clichés des graffitis, pendant la semaine qui suivit.
(Photos prises entre le 23 et le 28 mai)
L’association démocratie créative et 1n side (sic!) ont organisé, les 21 & 22 mai derniers dans le quartier des Pentes, le parcours street art perffusion.
25 artistes ont participé à l’initiative sponsorisée par des institutions et des entreprises. L’objectif ? Rendre agréables des façades en voie de décomposition, ou «moches».
Le résultat ? Certainement une fin de semaine de création à ciel ouvert… Mais bien que des fresques aient été très réussies, ça manquait de spontanéité, de coup de cœur, bref de ce qui fait la force et l’âme d’un graffiti.
Nous publierons pendant 5 4 jours les photographies de ces graffitis, leur effacement, leur détournement et leur récupération.
Aujourd’hui, les 21 et 22 mai, pendant leur élaboration.
(on peut lire aussi un petit texte publié dans rebellyon)
les graffitis papiers souffrent de la pluie, comme ces touristes qui virevoltent autour de nos murs peints, de nos escaliers en colimaçon, et notre histoire qui se manifeste aussi avec ces bouts de papier plus ou moins travaillés pour nous lancer des messages pas toujours explicites, mais toujours pertinents ! Oui, car un graffiti papier sait que la pluie est une saison toujours en mouvement !
Allez, mâchez-nous en encore et encore!
L’anthropologie urbaine nous rend compte d’une main graffée, d’un oiseau qui est de passage, de baisés qui se plantent, de plantes sauvage qui s’habillent de noir, de moto-chevaux qui soutiennent la poésie, des Mario qui énervent Elsa et sa cousine Libera, et des fleurs qui naîtront malgré les histoires tragiques de la British Petroleum et du magicien Maloke !