Vous qui pensiez qu’il en était fini des images de la vogue des marrons édition 2008… et bien il n’en est rien car, jusqu’au dernier jour et au déménagement, l’œil du photographe était là pour guetter l’agonie de la vogue.
Il y a une dizaine d’années de cela, Jean Antonini me demandait d’écrire un texte devant raconter « ma » Croix-Rousse pour accompagner un projet ayant comme objectif de participer à un atelier d’écriture collective intitulé « Les territoires de la mémoire »… Je vous le livre tel quel.
Un petit aperçu des animaux qui fréquentent les rues et le ciel de la Croix-Rousse. Peut-être que leurs grand-parents avaient joué avec les canuts de l’époque. Enfin, c’est ce qu’on peut se dire en les voyant.
La rue Burdeau est devenue, tout récemment, une rue où les galeries d’art fleurissent, prenant la place de tous les locaux, vides ou non. Il reste bien entendu quelques ilôts de locaux alternatifs, comme celui de MAB, que nous partageons avec notre ami Bruno, imprimeur, ou la CNT, juste en face. Alors, de temps en temps, l’art s’affiche aussi dans la rue… et nous sommes là pour appuyer sur le déclencheur.
Au marché de la Croix-Rousse on trouve tout plein de gens avec des vies différentes. Certains qui ont eu moins de chance que d’autres et qui viennent, en fin de marché, glaner, tendre la main pour récupérer un sourire et un peu de monnaie pour aider la famille à vivre, ou alors faire la manche.
La vogue des marrons est terminée et voici donc les dernières photos de cette édition. Alors prenez-en plein les mirettes car il vous faudra attendre maintenant 11 mois avant de pouvoir y aller.
Les Croix-Roussien(ne)s aiment leur marché. Pour les gens d’en bas, le marché de la Croix-Rousse est un grand marché, qui longe les deux côtés du boulevard de la Croix-Rousse, sur le plateau.
Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vu nos fleurs et nos plantes urbaines… L’automne en sera la bonne occasion.
Nos amis les bêtes vivent à la Croix-Rousse comme des coqs en pâte. Et, quartier oblige, on vit très bien entre chats et chiens, mixité oblige !
La place des Terreaux était le repère des pigeons, il y a quelques décennies de cela. On photographiait les gones au milieu d’un vol de pigeons et tout le monde était content : parents, enfants et photographes. Puis on les a chassés, mais il en reste encore quelques uns qui font de la résistance.
