Archives pour le mois de mai 2010
Riposte contre la grippe – Croix-Rousse antifa – 5 • 13/05/10
Guide d’idée – avril 2010 • 12/05/10
Si vous croisez deux guides habillé en scout et un peuple hilare, alors vous êtes tombés par hasard sur une visite de nos pentes qui, d’une idée à l’autre, vont nous retirer des cheveux un peu de cette poussière que recouvre l’histoire.
Franchement, moi aussi j’aimerais être acteur, moi aussi j’aimerais vous faire rire, crier et regarder le monde avec mes lunettes numériquement incapables de restituer la réalité. Celle qui se dessine sur nos visages que les rides embellissent.
Genèse d’un graff • 11/05/10
Il signe Brusk. Il avait déjà peint la fée que nous vous avions présentée il y a quelques jours (et à nouveau parmi les belles cartes postales dont nous vous avons fait cadeau hier). Il avait réalisé la fée pour faire un essai, puis la Ka-fête ô mômes (bar associatif et colorié) lui a «commandé» une autre œuvre plus proche de leur activité…
Brusk a travaillé pendant presque trois jours. C’est joli. Mais, personnellement je préférais la fée… morte !
Merci quand même !
Cartes postales – série 25 • 10/05/10
Le crieur public de la Croix-Rousse – série 11 • 09/05/10
Non, il n’a pas (encore ?) osé se mettre tout nu. Il essaie pourtant de nous déshabiller, avec ses clins d’œil, ses mimiques, ses mots qui volent au-dessus des mots que vous lui avez envoyés. Et puis il y a les groupies qui l’aiment comme seule la lune le manifeste à son Pierrot.
Et, tout autour, le monde tourne, tourne et se retourne, le dimanche à 11 heures pétantes place de la Croix-Rousse, et puis toujours à minuit lorsque vous entremêlez vos paupières entre gouttes de rêves et celles qui ruissellent sur vos lèvres…
(25 avril)
Commune libre de Lyon • 08/05/10
Emeute-toi – série 12 • 07/05/10
P@rdon • 06/05/10
Ce matin, je suis désemparé.
Les trois personnes décédées en Grèce hier, me plongent dans cette forte perplexité qui est la mienne, non seulement face à la politique politicienne, mais au silence des murs croix-roussiens, et des médias comme Rebellyon dans ce cas.
Imaginons qu’un seul anarchiste ou autonome, cagoulé ou pas, aurait été blessé ou tué hier par les «méchants gardiens de l’ordre social». Je mettrais mes deux mains, et même mes pieds au feu, que les activistes de Rebellyon et ses ami-e-s auraient réagi au quart de tour en dénonçant la répression, l’État, les politiques et tutti quanti.
Aujourd’hui (ce matin à 9 heures) je n’entends que le silence et le chant des oiseaux qui ne savent pas qu’une bouteille molotof peut provoquer un drame.
Aujourd’hui, j’aurais aimé pouvoir photographier un graffiti, un seul: P@rdon !
Mais il ne faut pas rêver! On trouvera sûrement des mots pour expliquer les raison de la révolte. Je ne sais pas si on en trouvera pour… demander pardon, et surtout continuer à faire vivre Rebellyon où il ne faudra jamais faire l’économie des débats ni de la critique nécessaire de nos propres agissements et ceux de nos @mi-e-s cagoulées ou pas !
Fraternamente !
Deux oiseaux • 06/05/10
Voici les deux gardiens de notre citadelle. Ils n’ont pas d’armes, mais des ailes et un bec. Nous leur sommes reconnaissant et leur offrons les louanges de rigueur pour le travail essentiel qu’ils accomplissent en maintenant notre conscience en alerte !
Merci mes frères !
PS : Je n’ai pas encore appris à faire la différence entre le pigeon femelle et le mâle, mais je vais m’inscrire à l’école de genre, c’est promis!