Il y a des manifestations où l’on se sent pousser des ailes, celles où la jeunesse donne toute son âme et tout son corps pour un monde plus vivable, pour que tendre la main devienne un programme de lutte quotidienne. Merci, je vous aime !
Guilherme Hauka-Azanga est pour la troisième fois en centre de rétention, prêt à être expulsé. Le 18 mars dernier, son expulsion vers l’Angola avait fort heureusement échoué. Mais c’était sans compter l’acharnement des autorités qui veulent de nouveau renvoyer en Angola ce père de 3 enfants scolarisés dans une école du 7e arrondissement. Les parents d’élèves ont occupé l’école, en soutien avec Guillherme, et de nombreuses manifestations de soutien ont eu lieu et continueront, jusqu’à sa libération. Les sites fetg.tumblr.com et www.gmain.fr relaient l’information.
J’ai raté ce rendez-vous. Je ne me suis pas mis en grève. Pourquoi ?
Suis-je étranger? Certains me le font sentir tandis que d’autres me disent que nous vivons sur une planète sans frontières.
Suis-je étranger? Certains vont me parler en dialecte caggianese, d’autres en italien ou en français et puis, mes plus proches en croix-rousso-alternatif…
Suis-je étranger? L’année prochaine, c’est promis, je vais descendre dans la rue pour le demander aux gens de mon village.
Aujourd’hui 26 février, pour la 24e année de suite, le salon Primevère ouvre ses portes à Eurexpo Lyon-Chassieu… autant dire, pour un «vieux croix-roussien comme moi», à l’autre bout de la planète. Mais, un coup de pédale pour les plus sportif/ves, un coup de «navette» pour ceux et celles qui le sont moins, et puis la voiture pour le plus grand nombre (nom d’une pipe !!!), permettront à nos mirette et aux cœurs écologistes de remplir nos bottes…
ô primevère, ô ma douce compagne dont les lèvres soignent les blessures du temps, laisse-moi t’embrasser encore une fois.
Mais n’accepte pas la mauvais publicité que des mains citadines ont voulu te faire ce matin sur ma colline. Tu ne lui ressemble pas, et je t’aime
Le Centre social autogéré de la Croix-Rousse vous convie à son repas gastronomique et populaire (100% végétal) le samedi 16 janvier à partir de 20 heures 30… Réservation obligatoire.
En allant avec ma fille chez un opticien (sans faire les soldes pour m’acheter une fourrure), j’ai croisé des ami-e-s engagé-e-s dans les mouvements végétariens, antispécistes, et contre la… fourrure. Ils étaient une petite vingtaine courageux/courageuses, suivi-e-s par quatre camionnettes remplies de ces agents qui surveillent les espaces et l’ordre public.
Que le désordre nous ouvre de nouveaux chemins !
Cela réchauffe l’imaginaire militant… et les oreilles de Gérard (Collomb) !
Ufuk Emiroglu, la réalisatrice du film «la Croix-Roussienne» que nous avons le plaisir de vous présenter, est née en Turquie. Devenue Suissesse elle se balade autour du monde en quête de l’Utopie. En mai 2008, elle est venue respirer l’air de la Commune croix-roussienne qui, pendant tout ce joli mai a fait tournebouler plus d’une tête par le biais de débats, de manifestations alternatives et fausses manifestations de droite, et de rencontres sur tout le territoire et avec un grand nombre de ces personnes qui animent les Pentes et le quartier tout entier. Nos activistes poélitiquement corrects, en se chatouillant leur cervelle de canut, ont fait jaillir une chanson… que vous pouvez reprendre désormais en chœur le matin dans votre salle de bain, ou bien à la terrasse du Tohu, au café l’Impromptu, ou bien au marché devant un panier de salades.
Ufuk, que nous remercions, va revenir dans notre village, et nous lui déclamerons d’autres rêves.
Bonne année à vous toutes et tous… un deux trois !
La Croix-Roussienne est à vous !
La fête des Lumières a été l'occasion, pour les cocos et les anars, de proposer du vin chaud, des châtaignes et autres gourmandises, afin de remplir leurs maigres caisses et d'élargir leurs espoirs révolutionnaires. Adelante compañr@s !
L'autre jour, j'ai vu défiler devant mes yeux une petite «manif sauvage» (c'est ainsi que l'a qualifiée 20 minutes) de lycéens et lycéennes à la tête de laquelle il y avait un tout petit drapeau noir. J'étais tout attendri par cette image et la saveur douce de la révolte, amour, plaisir, contestation, préparation à une vie longue d'aventures, batailles, décisions, indécisions, bref ces souvenirs d'anarchie qui se renouvelleront de saison en saison sans que les vieux barbus aient à solliciter la conscience sociale…
Bref, ce petit drapeau noir m'a ému et je n'ai même pas eu la force de sortir mon appareil photo.
Aujourd'hui, la manif était encore plus petite, plus sauvage et singulière. Ces jeunes gens riaient, s'esclaffaient, et rêvaient aux jours prochains où la colère, en se mêlant à la raison, à l'envie de libertés, justifiera un toast à la révolution, celle que nous pouvons vivre au quotidien lorsque les émotions sont grandes.
Donc la manifestation encore plus petite et plus sauvage de ce matin, m'a ému énormément. Et puis le drapeau était rouge et plus grand que celui petit et noir de l'autre jour… Là, j'ai gardé mon émotion et j'ai extrait mon appareil numérique de son étui et je vous souhaite une bonne continuation. Ce n'est qu'un début !
