Un pot-pourri de mot nourris par de jeunes et moins jeunes gens qui font de nos murs des portes-parole à saisir au vol, entre celui des martinets et des touristes fatigués ! C’est nous les canuts et les murs ne seront plus nus !
@ force de graver cette voyelle nous apprendrons, peut-être, l’alphabet tout entier. Celui d’une imagination qui pourrait forcer nos destins… quien sabe ?
Visiblement il nous faudra continuer à rester vigilants. Même l’été ?
Oui, car antifascistes un jour, antifascistes…
Il signe Brusk. Il avait déjà peint la fée que nous vous avions présentée il y a quelques jours (et à nouveau parmi les belles cartes postales dont nous vous avons fait cadeau hier). Il avait réalisé la fée pour faire un essai, puis la Ka-fête ô mômes (bar associatif et colorié) lui a «commandé» une autre œuvre plus proche de leur activité…
Brusk a travaillé pendant presque trois jours. C’est joli. Mais, personnellement je préférais la fée… morte !
Merci quand même !
Personnellement, je suis ému depuis longtemps. Personnellement, en mai je voudrais faire ce qui me plaît. Personnellement, je vais vous coller une émeute sur le pas de la porte. Celle qui n’a pas de serrure.
Émeutons-nous les uns les autres !
Le sociologue barbu raconte à son cousin oiseau que ce n’est pas si sûr que ça.
Mes ami-e-s, la santé publique est une sorte d’alchimie qui devrait pouvoir marcher à côté de nos contemporains, main dans la main, dans nos quartiers embaumés par les fleurs dont cette saison nous fait cadeau. Mais alors, quoi faire avec ces quelques jeunes (une trentaine) qui se maquillent avec ce masque insupportable du nazifascisme ?
Des tags, des manifestations, de la pédagogie, de la politique au quotidien… la route n’est pas longue, mais elle demande votre contribution ! À vos plumes, citoyennes et citoyens !
Je suppose que dans la nuit du 9 avril, les FAGS (diminutif de «faggots», à vos dictionnaires d’argot anglais !), ont gravé sur les murs de la colline, mais aussi tout le long du parcours de la manifestation antifasciste le jour suivant, des graffitis à déguster avec nos lunettes roses.
Nous tous espérons que la fée va se réveiller dès demain matin… mais, pour cela, il faudrait que chacun-e de nous, en passant, se penche sur elle et lui dépose un baiser d’amour sur ses lèvres fatiguées. Merci à vous !
Là, c’est quand même un constat en flagrante érection de désirs qui ne peuvent pas toujours se partager peau contre peau… alors on va utiliser ce viagra graffitaire !
