Comme chaque été, je remplace Mimmo pendant ses congés. Je fais les paquets pour expédier les livres de l’Atelier de création libertaire, et justement, mardi après-midi, je m’en allais à la poste en passant par la rue Burdeau. Et voilà sur quoi je tombe ! Pas de Mimmo en vue, alors je sors mon téléphone et clic, des photos pour le blog.
Mimmo, tu peux rester encore en Italie, je me charge de tout !
La grippe s’attrape-t-elle pendant les mois d’été ? je ne sais pas, mais nos ami-e-s les antiFA(scistes) continueront à veiller sur les Pentes… et sur les plages où ils/elles vont caresser les rayons du feu solaire !
Moi, camarades, je suis contre toutes les guerres. Mais si la guerre que tu souhaites est celle que les roses rousses mènent contre le gris ambiant, peut-être bien que je vais remplir les rues de tes pensées !
les graffitis papiers souffrent de la pluie, comme ces touristes qui virevoltent autour de nos murs peints, de nos escaliers en colimaçon, et notre histoire qui se manifeste aussi avec ces bouts de papier plus ou moins travaillés pour nous lancer des messages pas toujours explicites, mais toujours pertinents ! Oui, car un graffiti papier sait que la pluie est une saison toujours en mouvement !
Allez, mâchez-nous en encore et encore!
Rouge ou jaunes, ils aiment leur métier. Ils (je n’ai pas encore vu de Pénélope femmes, mais ça viendra) exercent cette activité avec la passion dei certosini (des Chartreux)…
Ce n’est pas de la poésie, ni du politiquement correct, peut-être du poélitique… qu’en pensez-vous ?
Un pot-pourri de mot nourris par de jeunes et moins jeunes gens qui font de nos murs des portes-parole à saisir au vol, entre celui des martinets et des touristes fatigués ! C’est nous les canuts et les murs ne seront plus nus !
Visiblement il nous faudra continuer à rester vigilants. Même l’été ?
Oui, car antifascistes un jour, antifascistes…
Personnellement, je suis ému depuis longtemps. Personnellement, en mai je voudrais faire ce qui me plaît. Personnellement, je vais vous coller une émeute sur le pas de la porte. Celle qui n’a pas de serrure.
Émeutons-nous les uns les autres !
