Voici les deux gardiens de notre citadelle. Ils n’ont pas d’armes, mais des ailes et un bec. Nous leur sommes reconnaissant et leur offrons les louanges de rigueur pour le travail essentiel qu’ils accomplissent en maintenant notre conscience en alerte !
Merci mes frères !
PS : Je n’ai pas encore appris à faire la différence entre le pigeon femelle et le mâle, mais je vais m’inscrire à l’école de genre, c’est promis!
Toujours ce 10 avril, en allant à la manifestation antifasciste, j’ai croisé une cinquantaine d’autres manifestant-e-s qui, au milieu de la foule à l’affût de quelques emplettes réconfortantes, dénonçaient l’exploitation des animaux au cirque, en particulier, et leur assassinat par les carnivores, en général. Dans ces cas, je ressens toujours un fort malaise.
Entre chats et rats, je miaule et couine pour la défense de nos ami-e-s… qu’ils, qu’elles soient dessiné-e-s dans sur nos murs ou bien dans nos petits cœurs.
Ces animaux essayent de me raconter leurs bonheurs et leurs malheurs. Moi aussi !
Avez-vous déjà songé à votre prochaine vie ? Celle de chat ne vous tente pas ? C’est vrai que, dans ce monde de crise précaire, la vie n’est pas facile, même pas pour nos matous.
Drame à la Croix-Rousse ! Et pourtant j’avais prévenu début janvier que, si nous n’y prenions pas garde, les fourmis géantes allaient nous envahir.
Et bien ça n’a pas loupé ! La faute à qui ? Certainement pas à moi.
Oui, ce matin il y a de beaux rayons de soleil, mais ça caille. Alors s’il vous plaît, n’enlèvez pas la mie de pain que vous donnez à mes petits frères les moineaux. Ils ont besoin de calories, comme tout un chacun/une. Merci !
Nos frères pigeons vivent à la Croix-Rousse… comme des poissons dans l’eau. Mais ça ne les empêche pas de se faire écraser, bien entendu. Il y a toujours des pigeons plus téméraires que d’autres. Il y a même des pigeons communistes. Vous ne me croyez pas ?
Elles ont envahi les murs de notre quartier. Vite, les Pénélopes de jour, un coup de flytox pour nous faire partir ces insectes mutants.
Les pigeons… hum… plus je les regarde et plus je me dis que nous leur ressemblons !
L’autre jour je les admirais festoyer autour des bouts de baguettes que des mains charitables leur avaient jetés à même le sol. Là, j’ai remarqué qu’un « gros » pigeon s’était emparé d’un de ces morceaux de pain et, tout en le bécotant, jetait un œil attentif autour de lui. Et, lorsqu’il voyait un des pigeons plus « petits » s’approcher afin de pouvoir lui-aussi remplir son petit ventre, le gros l’en chassait… sans états d’âme !
