La pluie s’installe sur la Croix-Rousse et le moral est en berne. Profitons de la couleur des graffitis artistiquement déposées un peu partout sur les murs de la Croix-Rousse pour nous remonter le moral. Vive les poseurs de couleurs !
Les artistes au pochoirs se démènent sur la Croix-Rousse (et dans d’autres quartiers de Lyon). Alors aujourd’hui, nous vous en mettons plein les yeux…
Il y a quelques années, on aurait pu faire une série d’affiches par semaine. Maintenant, on attend 6 mois pour vous présenter un peu de contenu. Plus de bombages et de graffitis que d’affiches. Internet a aussi pris la relève et permet aux groupes militants de s’afficher et d’informer. Et puis aussi la politique municipale et ses murs propres, blancs, vierges de toute expression. Mais il reste encore quelques affiches, alors ne les loupons pas.
SVP ne suivez pas ce fameux conseil. Autrement je vais être obligé de planter du riz à la place de faire voltiger mon appareil numérique sur nos pentes affamées…
Vous avez pu voir que, à la Croix-Rousse, les murs étaient décorés par des artistes anonymes. Mais n’oublions pas les trottoirs qui servent aussi de support à de magnifiques pochoirs.
Nous croyons que, l’été passé, le chameau croix-roussien irait hiberner là où il fait chaud… Eh bien non ! Le chameau croix-roussien est toujours là, en noir et blanc ou en couleur.
On ne se lasse pas de ces petits personnages très expressifs. Allez, encore une série, pour le régal des yeux…
Le bombage est la forme la plus simple d’expression. D’accès facile, pas besoin de connaître son orthographe, une bombe de peinture, quelques dizaines de secondes… et le travail est fait.
On ne s’en lasse pas… Et on suppose que l’artiste, chez lui (elle ?) a le temps de paufiner son travail. Ensuite, il s’en va, la nuit certainement, coller cela dans les rues de mon quartier.
Derrière les portes, il est dur de savoir ce qu’il se passe. Mais sur la porte, on peut voir en passant dans la rue que nos amis artistes se sont exprimés. Un jour, c’est promis, nous pousserons les portes…
