Les gens de la rue sont toujours là, dans le froid, la pluie ou la neige. Et ça pèle vraiment, ces temps-ci. Et nous, au chaud, gentiment installés devant un ordinateur, on met à jour ce blog… ou, comme vous êtes en train de le faire, on le consulte avidement. La Croix-Rousse, c’est aussi les gens de la rue… et il ne fait pas bon rester dehors aujourd’hui, je vous l’assure.
Revoilà les gens de mon quartier, c’était l’année passée, c’était il n’y a pas longtemps. Mais ils sont toujours là et il n’y a bien que le temps qui a changé.
Nous terminerons l’année sur un salut à tous les artistes qui, au coin des rues, sur le marché, place des Terreaux… nous font partager un peu de leur amour de la musique. Prenons le temps de toujours nous arrêter et remercions-les pour nous émerveiller le monde.
Merci les artistes, et surtout continuez pendant longtemps. On a plus besoin de vous vous que des vœux (ou la matraque) des présidents.
C’est Noël, la trêve des confiseurs (tiens, cela fait plusieurs jours que je me répète) et, comme à la télé, on recycle les vieux nanards. Et puis ça fait aussi « Rétrospective de l’année écoulée (an II du règne de Sarko Ier) ». Aujourd’hui, on remonte au 14 septembre de cette année 2008 et on passe quelques images du défilé de la biennale de Lyon. Pas grand-chose, mais quand on recycle, on recycle. Et ça vide les placards. Puis c’est joyeux et nous fera oublier la crise, les emprisonnés de Tarnac, les révoltés grecs, le préfet amnistié…
Toujours la trêve des confiseurs, Noël, les enfants donc. Et quelques images de quand il faisait meilleur et que les gones s’amusaient dans la rue.
Quelques images de mixité dans un quartier qui semble être fait pour cela. Comme un prune sur un prunier, un bateau sur la mer ou un tonfa dans la ceinture d’un policier. Rayons cette dernière image qui n’a vraiment rien à voir avec la mixité… vraiment rien.
Allez, prenons un peu de temps pour nous asseoir et regarder passer les gens, lire un bouquin, laisser aller ses idées. Les gens assis ne sont pas tous des bourgeois pansus, et les gens debout tous des révolutionnaires.
Bon, comme on avait du retard sur les gens, on en profite pour passer encore aujourd’hui toute une série. Et puis voir des gens en manches courtes aux terrasses des bars, ça nous rappelle que l’été n’est pas loin… derrière nous !
Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu les gens de mon quartier. Ou alors dans la position assise, en train de lire, de faire le marché… Ici, ils sont en train de vaquer à leur occupation, comme sans doute tous les jours. Et moi je prends le temps de figer cela sur le papier… enfin, sur le papier « virtuel », la toile, le Web, comme on dit.
Il y a un mois de cela, les étudiants reprenaient les cours et venaient sur les pentes pour les potacheries habituelles de la rentrée. Le photographe était là pour saisir au vol ces monômes.
