Tous les matins du monde • 23/11/08
Tous les matins du monde… je voudrais soulever cette adolescente de son « poste de travail ». Mais comment faire ?
@ l’image du jour
Philosophie & anarchie au CEDRATS • 23/11/08
Ce samedi 22 novembre, tous les gens intéressés par le sujet se pressaient autour de quelques intervenants. Cette rencontre s’est tenue « naturellement » dans les locaux du CEDRATS (Centre de documentation et de recherche sur les alternatives sociales) un des lieux à fréquenter de « notre Croix-rousse alternative ».
Deuxième berger • 21/11/08
Ce matin, j’ai rencontré un deuxième berger. Il semblait heureux de rejoindre la crèche, malgré les maladies dues à l’âge…
2012 sera-t-il aussi gris qu’aujourd’hui ? • 20/11/08
Un berger perdu à la Croix-Rousse • 19/11/08
Ce ne sont pas les luminaires pendus au-dessus de nos têtes, mais c’est l’arrivé de ce berger au centre ville qui m’a rappelé que c’est bientôt Noël… Il semble s’acheminer vers la crèche vivante se trouvant au bas de votre immeuble.
Je vais maintenant guetter l’entrée en scène des rois et leur magie… Caserio et son couteau, pour couper le panettone, tradition oblige !
11 novembre – Reportage antimilitariste • 11/11/08
En ce 11 novembre 2008 j’ai sacrifié ma sieste pour me relier à cette centaine d’anarchistes, libertaires et anarchosyndicalistes lyonnais (dont beaucoup sont descendus, comme moi, de la Croix-Rousse) et pour scander des slogans comme celui qui m’est cher: « À bas toutes les armées ! » En ce triste après-midi automnale, pendant le défilé, mon attention a été retenue par la réaction de quelques jeunes et moins jeunes badauds (et badauses ?) qui, apparemment, n’apprécient pas notre présence dans ce centre ville où la guerre commerciale, tout en douceur, avait ouvert ses portes aux citadins et citadines, en ce jour férié.
C’est ainsi que j’ai entendu, par exemple, sortir de la belle bouche d’une demoiselle : « Qu’ils aillent travailler ! » Ou encore de celle plus nerveuse de cet homme de mon âge (54 ans et 6 mois) en costume et un parapluie assorti à sa cravate sous le bras : « Mais c’est honteux ! »
Et pourtant une société sans armées nous permettrait d’envisager un avenir moins sanglant.
Alors, ô braves gens, de la croix-rousse et d’ailleurs, nous vous donnons rendez-vous pour les prochaines défilés… sans armes… Oups ! Je voulais dire sans armées !
Reportage : vers urbains – série rouge • 09/11/08
Jeudi matin, à deux pas de ma porte, alors que je rêvais encore d’un autre monde, des vers en rouge peinturlés sur les murs de mon quartier les yeux ont salués .
J’ai dû quelque peu modifier mon trajet habituel (celui du matin n’est pas le même que celui de midi ou encore de l’après-midi et du soir) qui va de chez moi à mon « travail », pour rattraper l’ensemble de ces vers urbains qu’un anonyme en socquettes a gravé la nuit tombée. Des vers qui auraient pu rester épars, mais qu’au-delà des images que vous allez voir sont tous ramassés dans notre petite boîte crânienne où l’imaginaire croix-roussien à fait son nid…
Merci, poètes… à vos couleurs, je vous suis !
Incitation à la violence ? • 01/11/08
Ce matin, je suis descendu en ville pour me rendre au marché Saint-Antoine acheter du pain bio : une vieille habitude me permettant, une fois par semaine, de tâter le pouls du centre de Lyon… Je me suis arrêté, entre autres, devant une vitrine d’un magasin censé vendre des vêtements pour jeunes gens. Les personnes qui ont préparé la devanture ont mis en scène un acte de violence. Mais peut-être que je me trompe. On s’amuse à se faire peur.
Elle vient glaner au marché • 31/10/08
Depuis quelques temps (des mois ou bien des années ?) je rencontre cette personne à la fin du marché. Elle y vient avec une petit remorque de vélo pour ramasser tout ce qui pourra la nourrir (elle et les siens ?) pendant quelques jours.
Elle est jeune. Aujourd’hui, il pleut et, pour éviter d’être trop trempée, elle s’abrite sous un carton… récupéré.
En reportage • 29/10/08
Ce matin en allant à « la » poste, puis à « ma » banque, j’ai rencontré mes frères pigeons et moineaux. De leurs dires, j’ai pu comprendre qu’ils avaient particulièrement froid. Je leur ai fait cadeau d’un regard qui a croisé celui de cette personne qui vient depuis des mois devant « sa » boulangerie. Elle m’a fait à son tour un petit cadeau : un sourire d’enfant émerveillé par le lien que l’on peut tisser entre tous ceux et celles dont le cœur fait clic clac, clic clac…
