(De) ma Croix-Rousse alternative

Sous l’œil amuse du Sergent Blandan, ce samedi 18 avril, le peuple de gauche est venu Place Sathonay pour signifier son refus du TAFTA qui n’est pas le tissu bien connu par ma mère, commerçante, mais

Le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ; TTIP en anglais), également connu sous le nom de traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais), est un accord commercial en cours de négociation entre l’Union européenne et les États-Unis prévoyant la création en 2015 d’une zone de libre-échange transatlantique souvent appelée grand marché transatlantique…

Voici une belle brochette de « vieux Croix-Roussiens » qui se sont réunis le samedi 11 avril pour des retrouvailles amicales. Des personnes qui, depuis la fin des années 1970, ont enrichi le quotidien mais aussi l’histoire de ma Croix-rousse alternative…

Comment dirait ma fille Aurora-Vera : je vous aime !

L’éditeur, auteur et traducteur François Maspero, décédé le 11 avril, était venu à Lyon au mois de décembre dernier pour présenter le film documentaire François Maspero, les chemins de la liberté, réalisé par Yves Campagna, Bruno Guichard et Jean-François Raynaud. En profitant de l’occasion, l’ami Gilles Luquet lui avait fait faire une bref visite de la Croix-Rousse, et du CEDRATS en particulier, pour lui montrer les centaines de titres publiés par sa maison d’édition et que nous avons dans notre fonds.

Quand on croise un esprit libre, lucide et critique, on aimerait le garder toujours près de soi… vivant.
Merci François

11 avril 2015 : c’était le printemps et on avait sorti les vélos, place Sathonay.

Merci et à la prochaine…

Dimanche matin, en allant à la chasse aux nouvelles images sur les pentes pour illustrer ce vieux blog.

J’ai croisé cette femmes qui arrachait des affiches… et qui plus est, à ce moment-là, des affiches annonçant la manifestation féministe de vendredi dernier.

Alors je me suis approché et je lui ai demandé pourquoi elle faisait ça ?

Elle m’a répondu que ça ne faisait pas propre et puis de toute manière c’était illégal !

Je lui ai alors fait remarquer que, pourtant, c’était un message féministe qu’elle était en train de décoller.

Ce à quoi elle m’a rétorqué : elles n’ont qu’a utiliser internet… c’est comme cela qu’on fait aujourd’hui !

Du coup, je lui ai signifié d’une part qu’il ne fallait pas se limiter à un seul moyen pour exprimer ses opinions, et que d’autre part je n’aimais pas trop qu’elle arrache ces affiches en particulier.

Elle est finalement partie en me disant quand même : De toute façon vous n’allez pas me suivre toute la journée… et je vais continuer ailleurs !

Je n’allais pas lui gâcher sa matinée.

Morale de l’histoire :

Désormais, il ne faut plus coller des papiers sur les murs qui doivent rester propres ; si vous voulez vous exprimer, il y a le net et rien d’autre que le net.

C’est clair et net…