Les canuseries dont on vous parlait il y a tout juste un an sont encore utilisées pour nous rappeler nos ancêtres. L’imaginaire croix-roussien, naturellement, va bien au-delà de ces façades…
À l’année prochaine pour de nouvelles déclinaisons ?!
Ce dimanche matin j’ai vu Sword (ou Swork ?) en action. Il venait de placer un de ces « vieux » tableaux (Adam et Eve) montée Saint-Sébastien. Il m’a raconté aussi être l’auteur de tags et graffitis dont vous avez aujourd’hui un échantillon.
L’art, ce n’est pas seulement à la rue, mais c’est une action quotidienne qui nous restitue nos rêves (parfois cauchemardesques) et titille nos sensibilités toujours à fleur de peau…
Merci S… et si tu nous lis, prend contact avec nous pour qu’un jour on échange sur nos pratiques. Merci.
Un style direct, une écriture ferme et lisible, un message percutant… et ce n’est pas fini !
Il s’agit d’amour, de sexe, de regards qui percent les pupilles de nos corps…
Ils/Elles n’ont fait que lécher les Pentes et traverser la Place des Terraux… qui sait si un jour ces corps libérés n’embrasseront pas la Croix-Rousse toute entière !
S’asseoir n’est pas défendu. Ces poteaux ont-ils été conçu pour la défense des piétons contre l’envahissement des voitures, camions, et autres engins à moteur, ou bien pour leur détente, la réflexion ou, encore mieux, la méditation ?
Jeudi soir 18 juin, je me suis arrêté place de la Croix-Rousse où se tenait, comme cela se passe depuis quelques années, une manifestation organisée par un Circ bien particulier (pour en savoir davantage www.circ-asso.net ou tél 06 11 56 10 07).
Dans une ambiance d’une petite foule détendue et attentive aux discours de quelques porte-parole complices, je me suis aventuré à tirer quelques taffes numériques.
La statue de ce grand inventeur d’une mécanique permettant de travailler plus vite et avec plus de précision était enroulée de ces volutes d’herbe fraîchement allumée. Jacquard avait l’œil pétillant et la soirée allait sûrement se terminer dans des rêves plus grands que ceux d’ hier.
« À l’année prochaine », l’ai-je entendu s’exclamer vers 22 heures lorsqu’il a fallu plier les tables de presse.
Je crois qu’il y a prit goût !
Engagé-e-s dans la récolte de la révolte, militant-e-s de l’expression comme sentiment à partager… ces artistes de l’éphémère entrent dans l’immortalité virtuelle.
Mon regard s’attache à la diversité, aux plaisirs de voir se fondre et confondre celles et ceux qui nous racontent le monde tel qu’il veut être…
Au commencement c’est toujours du barbouillage… puis naissent des œuvres éphémères, ou bien durable, comme l’écologie verte, le soleil un peu jaune, un peu rouge, presque jamais noir…
Il y a des pensées intimes qui nous éloignent des bruits et de la fureur. Il y a des jours où je voudrais être une coccinelle, un papillon, une hirondelle ou encore un mille-pattes pour me réfugier dans ce petit coin de paradis croix-roussien et secret!
(Merci à la fée N.)
