- Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur - http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob -

La lupinose frappe aussi à Reuilly

[1]Un superbe papier et un scoop d’enfer !!! Il y a du neuf dans le landernau berrichon. On a retrouvé le vélo de la maîtresse de Jacob ! S’agit-il de Josette Passas ? L’article de la Nouvelle République du Centre Ouest, en date du 16 avril dernier, ne le dit pas. Mais pour sûr que cette information ne peut que faire avancer le débat à Reuilly et tout autour. Retenons juste que la nouvelle n’est que distillée dans ce papier au demeurant frappée de lupinose. L’emploi du conditionnel est bien vite effacé par la loi locale de la majorité puisque Alexandre Jacob, anarchiste illégaliste, « pour beaucoup de personnes, c’était Arsène Lupin ». Pas de contestation donc. La preuve par neuf et par la pâtisserie : il y a quelques temps de cela « les indigènes », comme Marius Jacob se plaisait à les nommer, pouvaient se délecter de deux superbes petits gâteaux répondant aux doux noms de Marius et de Lupin. Ceux-ci ne sont plus hélas en circulation. Mais le vrai – faux – vrai gentleman cambrioleur déviait son chemin en passant devant la gendarmerie du coin. C’est ce qu’a fort probablement du évoquer [2]« Monsieur le professeur » Nerrand (voir notre article Le Berry Magazine ne désarme pas [3], 6 mai 2008) en guidant ses hôtes italiens « Sur les pas de Marius Jacob ». Il ne s’agit pas d’un procès d’intention. Nous avons en notre temps subi ce chemin même si nous n’avons pas rencontré André Lagarde. Laurent Termignon, Thomas Turner et beaucoup d’autres encore ont également pu entendre le verbiage du président de l’office du tourisme de Reuilly. La troupe de théâtre transalpine envisage une création artistique autour de l’honnête cambrioleur. Soit. Nous tâcherons d’en reparler. Mais, pour ce faire, comme tout un chacun, elle s’est rendue dans l’antre berrichonne du voleur, dans le dernier repaire de l’anarchiste aujourd’hui mis en valeur par Claude Nerrand. Le vieux colon a néanmoins inclus Nicolas Zajac, un des gamins du fameux repas d’adieu avant le suicide de Jacob en 1954, dans son tourist’tour qui emmène le visiteur béotien dans Claude Nerrand 23 octobre 2004 [4]l’impasse éponyme. Jacob dans l’impasse ! Et c’est encore mieux quand celle-ci se couvre de l’oripeau lupinien. « Afin de coller le mieux possible à la réalité ». No comment !

 

Nouvelle République du Centre Ouest

16 avril 2009

Reuilly

Des Italiens dans les pas de Marius Jacob

Laurent Hubert, Jianluca Barbadoni, Antonio Lava­cio et Frederika sont venus à Reuilly durant trois jours. C’est suite à la lecture d’un au­teur italien, Pino Cacussi, que ces quatre artistes ont eu con­naissance de Marius Jacob, anarchiste cambrioleur qui au­rait servi de modèle au person­nage d’Arsène Lupin.

Avec Pontra-Culture d’An­cone, ils désirent mettre en scène la vie de Marius Jacob. Afin de coller le mieux pos­sible à la réalité plutôt qu’à la légende, ils ont effectué le dé­placement à la source. Claude Nerrand, le président de l’office de tourisme leur a montré ­les documents en sa possession. Puis, ils ont parcouru la commune vers l’impasse dédiée à Marius. Ils sont allés voir sa tombe et sa maison au « Bois Saint Denis ». Ils sont allés à la rencontre de per­sonnes qui l’avaient connu comme Nicolas Zajac qui a participé au dernier repas avant qu’il ne se donne la mort avec son chien. Chez André Lagarde, ils ont vu le vélo d’une dame qui est devenu la maîtresse de Marius Jacob.

[5]Décédé en 1954, il avait vécu 14 ans à Reuilly et pour beaucoup de personnes, c’était Arsène Lupin. Avant leur départ, les artistes ont rencontré le maire, Patrick Bertrand, afin d’envisa­ger un éventuel échange culturel entre Reuilly et Ancône.