Samedi matin, je suis passé devant une des associations alternatives de «ma Croix-Rousse alternative». De loin, j’ai été intrigué par un tas d’affichettes vertes qui papillonnaient sur la devanture. En m’approchant, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un texte pour dénoncer «le tag, ce petit fascisme quotidien…» Le soir venu, après mon travail, je suis allé voir mes ami-e-s pour en discuter. Ils m’ont dit en avoir marre d’être tagué par des anonymes qui leur imposent des «signatures» ou autres gribouillis qui ne font que salir leur façade qu’ils passent des heures à nettoyer.
J’ai essayé de leur dire que je comprenais leur mauvaise humeur, mais de là à parler de petit fascisme. Après une demi-heure d’échanges, je ne sais pas si nous nous sommes entendus. Pour moi «les murs représentent des médias alternatifs» (comme l’annonce le dernier numéro de Silence que cette association vend régulièrement, y compris ce numéro !!!). Pour mes ami-e-s, une solution serait que nos «tagueurs aillent taguer, s’ils le désirent, mais uniquement sur les bâtiments publics».
Je pense qu’il nous reste de longues heures de débats pour accorder nos violons alternatifs… mais ce n’est qu’un début, continuons…
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