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Mes tombeaux 13


mercredi 6 juillet 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1286,

jeudi 12 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

XII

L’intermédiaire-roi s’engraissait sur le dos du bagnard le tondu

L’animation est plus grande qu’à la sieste. Les tournées de café et de thé se succèdent d’une façon ininterrompue. Nombreux sont les amateurs de bonbons, de beignets et de nougat. Personne ne dort. Ceux qui ne travaillent pas se livrent au jeu, tentent leur chance, se font plumer et retournent à leur place, honteux et confus. Ils recommencèrent le lendemain.

Plus modestes, les joueurs de belote jouent des consommations. Une mandoline se met en action, une discussion s’élève, parfois des coups sont échangés : ce sont là des incidents ordinaires et tout à fait négligeables. Lire le reste de cet article »

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Mes tombeaux 12


samedi 2 juillet 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1285,

mercredi 11 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

XI

De CAYENNE à SAINT-LAURENT les surveillants servaient d’intermédiaires aux débrouillards

LES FORÇATS CHEZ EUX

Généralement, les transportés devaient fournir journellement huit heures de travail.

Le reste du temps, ils le passaient dans leurs cases.

La case, c’était le « home » des bagnards ; ils étaient là chez eux – sans contestation possible. Les surveillants n’y pénétraient jamais qu’en l’absence des occupants, par exemple pour opérer une fouille, ou bien lorsqu’un fait grave s’y produisait. De même que jadis les églises étaient des lieux d’asile inviolables, ainsi en était-il, par analogie, des locaux d’habitation affectés aux condamnés. Lire le reste de cet article »

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Mes tombeaux 9


mercredi 22 juin 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1282,

samedi 7 – dimanche 8 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

VIII

« On fera garder les forçats par de plus bandits qu’eux » avait dit Napoléon III

Les transportés, donc, étaient divisés en trois classes. Ceux de troisième classe – la grande majorité – étaient astreints aux plus durs travaux. Ils couchaient sur un lit de camp, avec une couverture pour se couvrir. Ils ne pouvaient prétendre à des faveurs. Toutefois, exception faite à l’égard du couchage sur la planche, ces prescriptions ne jouaient que dans la mesure des nécessités ou de l’arbitraire. Ainsi, on utilisait les compétences en matière d’emplois.

Les transportes de deuxième classe, de même que ceux de première classe, avaient droit aux emplois de faveur auxquels ils étaient aptes. Ils couchaient sur des hamacs. Lire le reste de cet article »

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