Articles taggés avec ‘L’Humanité’

Boum la bijouterie


samedi 8 octobre 2016 par JMD

Jacques est un commerçant honnête. Ses affaires semblent prospérer. Mais le 7 juillet 1922 la devanture de sa bijouterie sise au 8 de la rue Fontaine à Paris est malencontreusement défoncée par un attelage de chevaux. Jacques n’a pas récupéré tout le contenu de sa boutique portant l’enseigne Floréal. Les voleurs occasionnels sont « activement » recherchés par le commissaire Legrand et ses hommes. Ils ont dû sourire quand ils ont reçu la charge d’enquêter sur cette affaire. Jacques Sautarel ne leur est en effet pas inconnu. Lire le reste de cet article »

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Dix huit ans de bagne de nouveau disponible !


samedi 28 septembre 2013 par JMD

1907. L’homme qui a fait feu sur la soldatesque chargeant la foule parisienne du 1er mai, cumule les aprioris d’une époque marquée du sceau de l’insécurité. Il est Juif. Il est Russe. Pire, il est anarchiste et, un peu plus de dix ans auparavant, les bombes de Ravachol, Vaillant, Henry terrorisaient l’hexagone. Il s’appelle Jacob Law. Il est né à Balta, en Bessarabie (aujourd’hui Moldavie) en 1885. C’est un étranger, maitrisant mal la langue de Voltaire et revendiquant hautement son acte de propagande par le fait. La cour d’assises de la Seine le condamne le 9 octobre à quinze ans de travaux forcés. L’espérance de vie du bagnard, à son arrivée en Guyane, ne dépasse guère cinq ans. Pendant dix-huit années Law survit à l’enfer pénitentiaire et colonial. Revenu en France en 1925, il a juste le temps d’écrire ses douloureux souvenirs avant de disparaitre. Il était sous le coup d’un arrêté d’expulsion faisant suite à une interdiction de séjour. Lire le reste de cet article »

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Germinal : pour Jacques Sautarel


samedi 18 mai 2013 par JMD

A Amiens, le procès des Travailleurs de la Nuit a stigmatisé tout un discours sur la criminalité appelant à plus d’ordre et de répression. Jacob et ses complices synthétisent toutes les peurs, toutes les angoisses, tous les fantasmes de leur temps. De là l’énorme couverture dont ils ont bénéficié de la part des journaux de Paris et de province. De là encore la sévérité du verdict qui envoie irrémédiablement à la mort les condamnés aux travaux forcés dont Jacques Sautarel. Si le sentiment d’insécurité joue bel et bien en la défaveur des Travailleurs de la Nuit, ce serait le délit d’opinion qui aurait motivé l’envoi en Guyane du bijoutier anarchiste. Une campagne de presse se développe en sa faveur dénonçant alors des pratiques d’un temps pas si lointain que cela. Jean Durucksam de L’Action, le 27 mai 1905 dans l’article Les grenouilles judiciaires, et Léon Millot pour L’Aurore un mois auparavant affirment Sautarel châtié pour ses écrits vindicatifs. La Ligue des Droits de l’Homme d’Amiens proteste quelques jours après le verdict et dénonce le procès d’opinion fait à l’auteur de Quand égorgerons-nous enfin ?. On craint une erreur judiciaire, peut-on même lire dans L’Humanité en date du 24 mars 1905. Les anarchistes picards ne sont pas en reste. Ils continuent de facto leur œuvre de propagande et de soutien aux illégalistes. Pour eux, la question d’une négligence orchestrée au palais dit d’injustice ne se pose pas. La faiblesse supposée des charges pesant sur le condamné Sautarel (voir article : les recels et les mensonges de Jacques Sautarel), l’incohérence de l’accusation constituent pour Germinal, dans son numéro 13 en date du 09 au 22 avril, autant de preuves d’un verdict de lâcheté, d’un verdict d’inquisition, autrement dit d’un verdict de classe. Lire le reste de cet article »

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Méric et les illégalistes


dimanche 20 novembre 2011 par JMD

Victor Méric écrit les Bandits tragiques en 1926. L’ouvrage, précieux témoignage, indispensable analyse, a été réédité en 2010 par les éditions Le Flibustier. L’homme, ancien anarchiste, ancien socialiste révolutionnaire, a bien changé. C’est même vis-à-vis des illégalistes, un virage à 180 degrés. La grande boucherie est bien sûr passée par là. Le rouleau compresseur soviétique, venu de l’Est, a fait le reste. Le collectif a écrasé l’individu et l’auteur, communiste exclu de la SFIC, née du congrès de Tours, a rangé au vestiaire droit de vivre et reprise individuelle pour ne retenir que les dégâts et autres dommages collatéraux de la geste sanglante, et surtout sans lendemain qui puisse chanter, de Jules Bonnot et compagnie. Lire le reste de cet article »

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MÉRIC Victor


samedi 19 novembre 2011 par JMD

pseudonymes : Flax, Luc, Sirius, Veheme.

Né le 10 mai 1876 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 10 octobre 1933 à Paris. Journaliste et écrivain. Socialiste anarchisant, militant du Parti communiste (1920-1923) puis de l’Union socialiste-communiste. Fondateur de la Ligue internationale des combattants de la paix et secrétaire général de 1931 à juin 1933. Lire le reste de cet article »

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L’Inco au bagne et dans l’Huma


jeudi 23 avril 2009 par JMD

L’Humanité apprécie de toute évidence la réédition de L’enfer du bagne de Paul Roussenq chez Libertalia et la préface que nous avons commise. Bien. Lire le reste de cet article »

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