Atelier de création libertaire Les éditions Atelier de création libertaire          1979-2024 : 45 ans de culture libertaire
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e-lettre Editions ACL aux libraires - mai 2007

L'Atelier de création libertaire est présent dans le monde de l'édition depuis bientôt 30 ans. C'est la première fois que nous nous adressons directement aux libraires par la voie d'une lettre électronique. Certains ont déjà travaillé avec nous (à l'occasion par exemple de la parution dans le Canard Enchaîné d'un article sur le Guide érotique du Louvre et du Musée d'Orsay  ou d'un autre sur Le trésor des méchancetés). D'autres n'ont sans doute jamais entendu parler de nous.
Et bien, c'est l'occasion de faire notre connaissance ! Cette lettre vous sera envoyée régulièrement mais, en attendant, vous pouvez toujours vous rendre sur notre site internet (www.atelierdecreationlibertaire.com) et en lire plus sur nous et sur nos livres.
Nous voudrions vous présenter ici nos dernières parutions. Le 20 août 2007, le monde entier célébrera le quatre-vingtième anniversaire de l'exécution de Sacco et de Vanzetti, aux Etats-Unis. A cette occasion, nous tenons à vous signaler que nous diffusons le livre de Ronald Creagh, L'affaire Sacco et Vanzetti, dont nous détenons la totalité du stock. Commencez dès maintenant à passer vos commandes : l'ACL diffuse directement ses titres.


Diffusion exclusive : Atelier de création libertaire
Prix de vente public : 15 €
nombre de pages : 259 pages cahier photos de 12 pages
« L'affaire Sacco et Vanzetti » de Ronald Creagh

1927-2007 :
il y a 80 ans, le 22 août 1907, Sacco et Vanzetti étaient exécutés aux Etats-Unis. Une vague de protestation enflamma le monde entier et, encore aujourd'hui, Sacco et Vanzetti restent dans le cœur de beaucoup d'entre nous. Il a fallu attendre 1977, 50 ans après leur exécution, pour que leur mémoire soit réhabilitée par le gouverneur du Massachusetts.
L'Atelier de création libertaire a repris la totalité du stock de ce livre et peut ainsi le proposer à ses lecteurs.

Cette étude, fondée sur une abondante documentation, se lit comme un roman qui passionnera aussi bien ceux qui connaissent déjà l'histoire de Sacco et Vanzetti que ceux qui cherchent à en savoir plus sur l'Amérique de la prohibition et l'Europe des années folles.

1921 : aux Etats-Unis, deux militants anarchistes italiens sont accusés de meurtre et condamnés. Pendant sept ans, ils ne cesseront de clamer leur innocence. Ils ne réussiront lamais à obtenir la révision de leur procès, malgré l'insuffisance et la manipulation des preuves retenues contre eux et l'immense mouvement de solidarité internationale. En 1927, la peine de mort est confirmée et ils sont exécutés. Le monde entier en est bouleversé.
L'historien Ronald Creagh n'a pas cherché ici à démontrer l'innocence ou la culpabilité des accusés. il a voulu reconstituer pour la première fois, en s'inspirant de sources inédites, l'univers dans lequel vivaient Sacco et Vanzetti à l'ère des « terroristes au coeur pur ». Il retrace leur itinéraire personnel et les rapports entre leur mouvement et les formations politiques européennes qui, à leur tour, allaient être profondément atteintes par l'« affaire ». Ce qui n'était qu'un simple procès est ainsi devenu un enjeu qui détermina des alliances, des clivages, mais aussi un véritable mythe qui a influencé durablement les comportements de part et d'autre de l'Atlantique. Ce combat héroïque de deux personnes contre une institution, en quête d'argent et de pouvoir, qui allait devenir le FBI, donne à cette histoire une pertinence qui vaut pour notre époque où le destin de la planète est décidé dans l'ombre par des organisations et des réseaux impitoyables.

Ronald Creagh, professeur émérite à l'Université de Montpellier a longuement travaillé sur le sujet. « L'affaire Sacco et Vanzetti » est la réédition augmentée d'un ouvrage paru en 1984 à La Découverte.

Pour passer commande : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=500



Prix de vente : 12 €
157 pages
ISBN : 978-2-35104-016-4
« Dissidence de la broussaille » de Rodolphe Christin

Voici un livre-itinéraire qui entend dépasser le clivage entre nature et culture. Ces murs dressés parmi les vivants autorisent tout jusqu'au pire, érigeant l'être humain contre ce qui l'entoure et finalement contre lui-même. Il est temps d'explorer broussailles et sauvagerie, lieux-ressources où de nouveaux départs se fomentent, dans les forêts de notre créativité. Nous avons besoin de nouveaux espaces pour la conscience et l'action ; nous avons besoin d'ouvrir une culture qui ne dissocierait pas l'humain du non-humain mais qui activerait leurs liens pour agrandir le monde.

Ce livre est un livre de refus et de quête. C'est un objet de résistance et d'imagination, il raconte une histoire et trace une réflexion. Nomade, il déroule un cheminement. L'imaginaire sensible et les pensées abruptes de l'auteur entrainent le lecteur à la découverte de mondes imprévus. Le voyage se fait moyen de renouer avec la vie, au point de convergence où dedans et dehors éprouvent leur solidarité. Pour cela tout éteindre et sortir devient un sursaut nécessaire, afin de prendre le large à bras le corps, avec la tête, les mains, l'esprit et le cœur.
Agrandir le monde, rien que cela. Et sortir de la programmation généralisée qu'on nous promet au prétexte de rendre la vie performante en tout, de mieux la diriger surtout. De main de maître, contre cette liberté nue qui pourrait nous habiter si nous savions l'écouter.
Ce livre est un livre de plein air. Ce livre est un livre contre l'étouffement. Ce livre est un livre de critiques et d'invitations. Contrairement à ce que l'époque voudrait, il ne contient ni ne suit aucun programme.

Rodolphe Christin est chercheur indépendant. Sa pensée s'est forgée dans l'étude et l'exploration, la pratique de quelques lieux encore sauvages et l'imagination de possibles. Il est notamment l'auteur de Anatomie de l'évasion (éditions Homnisphères) et de Déraisons du monde (éditions ACL).

Pour passer commande : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=504 



Prix de vente : 15 €
254 pages
ISBN : 2-905691-91-3
« Le trésor des méchancetés - anthologie d'humour à l'usage des anarchistes » de Jean-Manuel Traimond

Enfin ! Le Trésor des méchancetés, le vrai, l’authentique, est réédité. Un argumentaire, un arsenal, une boîte à outils, une poche à venin, un coffret à poisons, voilà ce qu’est cette anthologie d’épigrammes, de maximes et de piques de toutes provenances.
Nous avons volé nos armes à l’intégralité du spectre politique ; de Joseph de Maistre à Guy Debord, de Napoléon à Fénéon, de Thiers à Stirner, sans oublier affiches anonymes, brochures obscures et fiel introuvable. Utile aux anarchistes, il le sera plus encore aux hésitants.
Un dernier conseil : faites passer...

« Que l’on se serve de ce livre comme d’un carquois, d’un traité ou d’un grenier, qu’importe, pourvu que l’on s’en serve ! », lance l’anthologiste en son avant-propos. Et de déverser dans ces pages des citations dont on sent qu’il s’est bien amusé à les collecter : ici, Dieu, l’Etat, les chefs petits et grands, l’armée, la police, la justice, etc., en prennent pour leur grade et même plus. S’il ne mésestime pas les classiques du genre, de Voltaire à Jules Renard en passant par Bierce ou Coluche (« Quand un électeur entre dans un isoloir, il me fait penser à un crocodile qui entre dans une maroquinerie »), il est aussi allé chercher dans quelques recoins inattendus, citant longuement Censor, « Le Figaro-économie », Edwin Abbot, etc. Extraits en guise d’amuse-gueule. De Georges Perros : « Aucun homme ne me fera croire en Dieu. Moi moins que tout autre. » De Boris Vian : « J’en veux à la société de ce qu’elle m’oblige à travailler pour moi au lieu de travailler pour elle. » D’un anonyme américain : « Attendrir un patron, c’est comme seller une vache ; beaucoup d’efforts, aucun intérêt. » Vu sur une affiche rue Keller : « Sport de masse, spasme de mort. » Du regretté Henri Jeanson, du « Canard » : « Ce n’est pas que l’argent n’ait pas d’odeur, c’est que les hommes n’ont pas d’odorat. » Il n’est pas nécessaire d’être anar pour goûter ces quelques traits... - J.-L. P. (Le Canard Enchaîné)

Pour passer commande : http://www.atelierdecreationlibertaire.com/article.php3?id_article=350 



Prix de vente : 16 €
144 pages (format 16 x 22)
ISBN : 2-905691-98-0
« Guide érotique du Louvre et du Musée d'Orsay » de Jean-Manuel Traimond, illustrations d'Aladdin et photographies d'Ernesto Timor

Le Louvre et le musée d’Orsay sont bien plus roses qu’on ne croit. Assez roses pour faire rougir qui sait où regarder, car les promesses, les déguisements, les aventures et les jeux des corps n’ont jamais été négligés par les créateurs, même si les conservateurs des musées n’ont pas toujours osé tout exposer. Et pourtant Vivant Denon, qui présida aux destinées du Louvre sous Napoléon Premier, écrivait des livres parfaitement indécents ! Quant à lui, ce guide charmant, moqueur et savant ne cache rien : tableaux ambigus, sculptures sensuelles, bronzes explicites, homosexualité, inceste, « solitudes voluptueuses », palpations et palpitations... tout y est !

Guide de mon métier, j’ai pris au fil des années un malin plaisir à souligner les aspects licencieux des oeuvres du Louvre et d’Orsay, aspects parfois voulus, parfois involontaires, parfois trompeurs. J’en tirai un parcours particulier que je baptisai Naughty Louvre à l’intention de mes clients, principalement américains. Mais j’ai aussi des clients français et, pour eux, cette visite spéciale s’appelle Le Louvre coquin. Après de patientes et plaisantes recherches, je pus transformer ma visite en livre, et Le Louvre coquin fournit la base de ce guide. On y lira bien sûr la description des caractéristiques érotiques des oeuvres. Mais aussi des poèmes ou des textes inspirés à nos classiques par les actes ou les membres évoqués. Si l’indécence du fond n’a jamais été cause de censure, le langage de ce guide s’est gardé de tout écart quant à la forme. À ceci près que Pierre Louÿs, Verlaine, Baudelaire, Théophile Gautier sont, eux, cités verbatim. On ne met plus de feuilles de vigne aux statues, ni d’euphémismes aux poèmes.

A force d’enchanter ses auditeurs avec ses épastrouillantes visites du « Naughty Louvre », il fallait bien que Traimond, guide anar, graphomane et picdelamirandolien, auteur entre autres de remarquables « Récits de. Christiania » se jette sur sa plume, qu’il a frétillante. C’est chose faite, d’où cet exquis guide indécent, jamais balourd quoique entièrement porté sur la chose et sobrement illustré (une cinquantaine de photos d’Ernesto Timor, des dessins d’Aladdin).
Pour qui sait voir, le Louvre regorge en effet de tableaux ambigus, sculptures sensuelles, bronzes explicites, représentations camouflées de pratiques tous azimuts (homosexualité, inceste, masturbation, etc.). On peut y dénicher des calembours visuels, ainsi dans le fameux « Verrou » de Fragonard : « Regardez les deux oreillers côte à côte : vous y verrez une puissante paire de seins. Regardez les plis à droite du rideau rouge : vous verrez les grandes lèvres d’une vulve géante. Le même rideau, à gauche, pend en adoptant la forme d’un pénis colossal. » Il suffit d’avoir l’esprit aussi mal tourné que le peintre...
On peut aussi tomber en arrêt, dans la belle salle des Caryatides, sur « le plus beau derrière féminin du musée », qui repose sur un matelas sculpté par le Bernin, en faire le tour, et découvrir un discret et bandant attribut : il s’agit d’Hermaphrodite en personne. Admirer le visage égrillard du satyre d’un marbre signé James Pradier qui « choqua la critique et ravit le public » en 1834. Et, grâce aux goûteuses digressions de l’auteur, apprendre que l’épouse de ce Pradier fut une gourgandine magnifique qui compta Dumas fils parmi ses nombreux amants.
A Orsay, on peut, entre autres, s’extasier devant la « Femme piquée par un serpent de Clésinger, « sculpteur bougon et lassé de l’obscurité », qui au Salon de 1837 « résolut de présenter une œuvre à l’extrême limite de l’acceptable » : il moula sur le vif et dans une pose extatique Apollonie Sabatier, modèle qui avait « un pied charmant dans le demi-monde, un autre dans le monde », et inspira Baudelaire pour son « Harmonie du soir ». La piqûre de serpent ne trompa personne... A l’heure de l’étalage mercantile des. corps (pub, télé, médias), cette visite guidée nous rappelle la beauté intrinsèque du plaisir amoureux, sa gratuité, son évidence. De l’art ou du cochon ? De l’art... Jean-Luc Porquet (Le Canard Enchaîné)

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