Archives pour le mois de juin 2010
Mort accidentelle d’un pigeon • 12/06/10
Avant-hier, en allant gaiement au travail, j’ai posé mon pied sur le bitume du boulevard des Canuts. Tout à coup, j’ai entendu une explosion, une petite explosion qui m’a fait penser au bruit d’un de ces ballons plastiques trop gonflé. Je n’ai pas eu peur. Mais, en retournant la tête vers l’endroit d’où venait cette explosion, dans un premier temps sur ma rétine est passé à grande allure un camion… Puis j’ai cherché des ballons dans les airs ou sur le trottoir, mais aussi d’autres éléments pouvant justifier cette explosion. Une demi-seconde après j’ai compris ce qui c’était passé : le camion avait écrasé un de mes amis pigeons.
Je ne sais pas s’il fallait pleurer au milieu de la chaussée. Mais son cœur qui, suite au violent impact avec cette machine d’acier, a atterri à deux mètres de son corps sans «âme», m’a profondément touché !
SVP, vous qui conduisez des engins sans plume, ayez l’obligeance d’aller un peu plus doucement : nous, les piétons, nous sommes fragiles.
Emeute-toi – série 13 • 11/06/10
La poésie est dans la rue • 10/06/10
Les touristes débarquent sur nos plages – série 9 • 09/06/10
Goutte à goutte, pas à pas, des fantômes qui s’habillent en sportifs, des jeunes qui rêvent de voitures, d’autres qui rêvent de gravir les échelons les conduisant, comme par magie, du monde souriant d’un passé peint sur les murs, à ces photos matons qui font de chacun-e d’entre nous un héros de papier.
Touriste, ô touriste, goutte à goutte je remplirai mon cahier de poésie pour te distraire, peut-être de ton regard, regard absent, pour te demander un souvenir. Grave-le sur une pierre toute petite et jette-la à la mer…
Graffitis papiers – série 13 • 08/06/10
les graffitis papiers souffrent de la pluie, comme ces touristes qui virevoltent autour de nos murs peints, de nos escaliers en colimaçon, et notre histoire qui se manifeste aussi avec ces bouts de papier plus ou moins travaillés pour nous lancer des messages pas toujours explicites, mais toujours pertinents ! Oui, car un graffiti papier sait que la pluie est une saison toujours en mouvement !
Allez, mâchez-nous en encore et encore!
Cartes postales – série 26 • 07/06/10
Notre culture dans les pochoirs – série 24 • 06/06/10
L’anthropologie urbaine nous rend compte d’une main graffée, d’un oiseau qui est de passage, de baisés qui se plantent, de plantes sauvage qui s’habillent de noir, de moto-chevaux qui soutiennent la poésie, des Mario qui énervent Elsa et sa cousine Libera, et des fleurs qui naîtront malgré les histoires tragiques de la British Petroleum et du magicien Maloke !