Vous n’allez sûrement pas regretter l’hiver. Moi, je vais regarder ces dernières images où la blancheur de l’âme de nos Croix-Roussiens et Croix-Roussiennes se mêle aux flocons et cette petite fourrure de glace qui nous rappelle que les saisons ne sont pas prêtes de se dissoudre dans les tempêtes de la post-modernité. La neige, c’est un baiser d’amour au temps qui revient…
Bon, vous l’avez compris, je suis amoureux de cette lune blanche, tendre et lumineuse. Et je ne suis même pas jaloux. Mais SVP n’allez plus la harceler avec vos jouets.
Mes jeunes ami-e-s, je vous remercie de nous rappeler que l’autre priorité pour laquelle il faut se battre, c’est contre l’existence du fascisme dans nos société. Il doit y en avoir aussi un ou deux pour cent, parmi ceux et celles qui habitent dans notre village, qui se disent bonjour en levant le bras. Alors restons attentifs et chassons-les avec des bouquets de marguerites entre les narines !
Je vais essayer de vous rapporter pleins d’images d’un dimanche à l’autre. Mais SVP apportez-lui des textes d’une semaine à l’autre pour qu’il chante vos vers, qu’il mime vos envies et vous fasse une petite révérence de poète à poète, de citoyen-nne à porte-drapeau de la démocratie des pas perdus. Attention, action, ça tourne… et puis probablement vous vous verrez sur les ondes de TF1 comme cela devrait se passer aujourd’hui au journal de 13 heures.
(session du 28 février)
Le verbe permettant l’insurrection est un mélange d’émotion, d’action et de ce brin de désir qui conjugue les attentes révolutionnaires de quelques graffeurs, et le besoin que nous éprouvons tous et toutes face aux injustices sociales dont les plus criantes sont, je le répète, la faim dans le monde ! Merde alors !
La lecture est un bien collectif. J’espère que nous aurons toujours assez de papier pour imprimer les mots qui nous étreignent, et ceux qui nous incitent à regarder de plus près ce qu’il y a de l’autre côté du pont. Que vive la lecture, même celle que, de temps en temps, je fais dans tes mains pleines de flocons de neige, et bientôt de rayons printaniers.
Dans nos poches, il y a un peu de tout. Nos imaginaires ricochent de la politique au sexe, de la poésie au sourire ou à la tristesse de nos contemporains qui prennent le temps de remplir leurs pochoirs pour nous le dire…
J’ai raté ce rendez-vous. Je ne me suis pas mis en grève. Pourquoi ?
Suis-je étranger? Certains me le font sentir tandis que d’autres me disent que nous vivons sur une planète sans frontières.
Suis-je étranger? Certains vont me parler en dialecte caggianese, d’autres en italien ou en français et puis, mes plus proches en croix-rousso-alternatif…
Suis-je étranger? L’année prochaine, c’est promis, je vais descendre dans la rue pour le demander aux gens de mon village.
Ici, à la Croix-Rousse, il y a plein d’étoiles rouges. En voici une avec son papa radieux !
Vous verrez, un jour elles se montreront plus douces que le miel de mes abeilles d’Ardèche, plus calme que mon amour, plus respectueuses de nos désirs… d’un monde idéal sans montées !!!
