Avouez que ça tombait bien, ces lumières prises en dehors de la période «officielle». Et certaines sont pleines de symboles, avec un croissant de lune sur la basilique. (C’est vrai que, pour notre astre préféré la Suisse, n’est pas loin, mais ici, dans le pays de la Grande Révolution, les référendums sont rares.)
Mais cela a une tout autre allure que ce que l’on a pu voir ces derniers jours.
samedi 28 novembre 2009
Je m’insurge contre tous les mythes ! Dans les livres d’histoire et dans les propos des habitants de notre vieille ville, il est dit que nous avons une colline qui prie et l’autre qui travaille… Je vous présente un démenti formel, image à l’appui : même dans notre Croix-Rousse bien aimée, le dimanche matin et lors des fêtes chrétiennes, on peut apercevoir des fidèles remplir les églises… Encore un effort pour rétablir l’ordre dans nos pensées !
Donc les lumières, la fête, l’afflux d’une masse de touristes venant goûter aux lumières de la ville et autres «cochonneries»… il semble qu’il y ait consensus là-dessus de la part des politiques, des commerçants et de la masse des badauds et leurs appareils photo numériques.
Mais il y a toujours des résistances, comme nos graffeurs croix-roussiens… dont je vous apporte le témoignage que j’ai pu recueillir avant l’arrivée précipitée des Pénélopes de jour !
Hiver, printemps, été, automne, les graffeurs bossent et les effaceurs leur répondent du tac au tac. En effaçant le tableau, ces derniers permettent aux premiers de nous refaire leurs devoirs.
Parfois étrange est la suite de l’histoire de ce personnage qui, pour beaucoup, a répandu l’idée de paix, de fraternité et d’amour… C’est vrai qu’il avait fini une première fois cloué à une croix.
Mais de là à le réduire à…
