Articles taggés avec ‘Alexandre Jacob’

Au peuple souverain


dimanche 11 novembre 2012 par JMD

moutonsLe nombre de badauds prouve à fortiori le caractère exceptionnel du procès des bandits d’Abbeville. Ils sont en effet nombreux dès l’ouverture des assises picardes à venir voir passer les fourgons cellulaires emmenant le matin Alexandre Jacob et ses co-accusés au palais de justice ou bien, le soir, les ramenant  à la prison de Bicêtre. Ils sont encore plus concentrés, serrés, comprimés dans la salle d’audience pour assister aux débats comme on va au théâtre. Les sources policières et médiatiques s’accordent sur la curiosité pour interpréter l’affluence constatée à Amiens du 08 au 22 mars 1905. Les deux s’attachent aussi à décrire une masse hostile que tentent néanmoins de retourner les militants libertaires locaux.  Mais les cris de Vive l’Anarchie ! restent le plus souvent sans écho ou bien, provoquent nombre de A mort ! . L’agitation  ne semble pas prendre, du moins  au départ du spectacle judiciaire. Peut-être est-ce pour cette raison que Jules Ouin, un des animateurs de Germinal, adopte un ton particulièrement féroce dans le n° 11 de la feuille anarchiste picarde. On retrouve alors l’influence de l’individualisme de Libertad dans cet article vilipendant une foule soumise et moutonnière, prête à lyncher les illégalistes de la « bande sinistre » si on lui en donnait les moyens. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le béquillard vient pour ce numéro entièrement consacré aux Travailleurs de la Nuit prêter main forte aux camarades d’Amiens. C’est bien au culte de la charogne que Libertad s’en prend, lui aussi, quelques temps plus tard en créant le journal l’anarchie (avril 1905). Lire le reste de cet article »

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Portrait lombrosien


samedi 10 novembre 2012 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905Alexandre Jacob présente-t-il les caractéristiques du criminel classique ? La réponse à la question posée, et largement reprise dans la presse, ne laisse aucun doute à ce sujet. Car il y va du stéréotype. Les stigmates de la délinquance doivent se retrouver aisément dans le portrait physique que le journaliste aime à décrire de l’anarchiste cambrioleur. Jacob serait ainsi la reproduction parfaite et concrète des principes lombrosiens. La description physique du voleur accentue et aggrave ensuite la longue énumération des délits jugés à Amiens. Car les crimes d’Alexandre Jacob ne peuvent que relever du droit commun. Il semble hors de question de voir un quelconque acte politique minimisant de fait les délits jugés et l’insécurité constamment dénoncée. En désignant Alexandre Jacob comme un microbe menaçant la santé du corps social, la presse ne fait que reproduire cette idée du criminel-né tout en renforçant la fascination que le lecteur peut alors éprouver. A la crainte, à l’horreur et à la réprobation morale doit se mêler un sentiment équivoque où la curiosité se teinte d’un voyeurisme malsain. Si l’accusé étonne, surprend et présente des aspects sympathiques, il convient de le replacer dans la norme du délit de faciès. Le n°11 du journal libertaire Germinal est entièrement consacré au procès d’Amiens. Parmi les nombreux articles soutenant l’honnête cambrioleur et ses co-accusés, la feuille antiautoritaire reproduit un billet de l’agence Havas que l’on retrouve aussi encore dans le journal L’Aurore en date du 10 mars 1905.  Mais la description du principal accusé ne poursuit bien évidemment pas le même but. Là, chez les anarchistes, c’est le pourfendeur du capital, le valeureux protecteur des exploités, le champion du droit de vivre qui ne se mendie pas, qui est mis en valeur. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Karen Bruère


samedi 3 novembre 2012 par JMD

On ne compte plus les projets cinématographiques ou télévisuels sur Alexandre Jacob. Bien souvent la volonté de narrer les péripéties de l’honnête cambrioleur se brise sur les impératifs du cahier des charges, sur le paramètre financier ou, plus simplement, sur l’épuisant porte-à-porte de la décision. Bertrand tavernier, dans les années 1970, a pensé pouvoir réaliser une fiction après avoir été enthousiasmé par la lecture de la biographie commise par Bernard Thomas. En décembre 2003, le documentaire de Christine Bouteiller passe sur la chaîne câblée Toute l’Histoire à l’occasion des fêtes de noël. Celui de Laurent Termignon et Thomas Turner a été vu environ 6000 fois sur le web depuis le 05 décembre 2008. Il n’a toujours pas trouvé de diffuseur à ce jour. En juillet 2011, Michel Mathurin commence le tournage de son docu-fiction sur Jacob ; Hors les lois et la servitude sort sur les écrans l’année suivante … mais d’une manière plutôt intimiste. Actrice, scénariste, réalisatrice, Karen Bruère a elle aussi entamé depuis quelques années son chemin de croix jacobien. Mais elle ne lâche pas l’affaire … et c’est tant mieux. Elle a bien voulu ici nous parler de son idée de film et nous donner sa vision d’un personnage haut en couleur, que l’on pourrait facilement confondre avec un autre cambrioleur, mais celui-là imaginaire et nettement moins politique. Lire le reste de cet article »

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L’honnête au pays des frelons (8)


samedi 20 octobre 2012 par JMD

L’humeur badine du condamné Jacob persiste au pays des frelons quatre jours après sa condamnation à vingt ans de travaux forcés. La peine, prononcée aux assises du Loiret, se cumule avec celle dite à Amiens. Pour lui ce sera donc le bagne à vie. Le 29 juillet 1905, il ne manque pas de donner à sa mère quelques détails supplémentaires des drôleries entendues au spectacle judiciaire dont il fut la vedette. Mais sa lettre, à l’humour féroce et toute empreinte des considérations sociales et politiques propres à l’illégaliste, présente surtout un double intérêt. L’honnête prisonnier commence à élaborer une défense en règle pour sa génitrice en vue du procès qui doit se tenir à Laon. Il fait preuve de la sorte d’une très sérieuse connaissance du droit que l’on retrouvera tout au long de son existence de fagot. Le procès en appel de sa mère lui donne l’occasion de se faire nouvelliste. Nous savions Jacob maniant à la perfection  la plume des cambrioleurs. Ici, l’illégaliste se fait écrivain pour rehausser très certainement l’humeur de sa mère. Un train, deux hommes, un dialogue édifiant sur l’art de faire mourir les héritiers, une historiette des plus réjouissantes où la rampe qui mène à la ville haute de Laon tient lieu de pièce centrale du décor de cette tragicomédie politique et sociale. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Jean Contrucci


samedi 13 octobre 2012 par JMD

Jean Contrucci est journaliste. Il écrit aussi des romans policiers pour tous, même ceux vivant au-dessus du 45e parallèle, qui, comme chacun sait, passe par Valence. Mais nous ne vous révèlerons ni Le secret du docteur Danglars, ni même la solution de L’Enigme de la Blancarde, et encore moins le nom du coupable du Double crime de la rue Bleue. Les intrigues sorties de son imagination vous plongeront avec délectation dans les Nouveaux mystères de Marseille. L’auteur insuffle un air frais, venu du Sud, au roman populaire. Cette série, faite de dix histoires qui dépassent largement le cadre du polar régional, se clôt en 2011 avec Le Somnambule de la villa aux loups. Elle vous permettra de faire connaissance avec une galerie de personnages, tous aussi singuliers les uns que les autres et évoluant dans la cité phocéenne à la fin du XIXe siècle. C’est la ville de l’honnête cambrioleur qui prend forme. C’est aussi celle de Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au Petit Provençal, et de son oncle Eugène Baruteau, chef des flics du cru. Je suis de Marseille et je m’en vante, dit l’honnête cambrioleur par bravade en 1905. On comprend mieux pourquoi avec Jean Contrucci qui a bien voulu se soumettre aux dix questions du Jacoblog. Dix petites questions sur le roman policier, sur le Marseille du XIXe siècle et, bien sûr, sur cet illégaliste anarchiste qu’il affectionne et qui serait une espèce de voleur volé par un autre écrivain, celui-là nettement plus septentrional. Lire le reste de cet article »

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Faut-il sauver le musée Jacob ?


dimanche 7 octobre 2012 par JMD

Reuilly ? Le gout d’un terroir à quinze kilomètres au sud de Vierzon … et pas vraiment l‘affluence à l’office du tourisme local. Pourtant la charmante et sympathique hôtesse, qui attend le chaland à la manière de nos braves soldats scrutant  désespérément en 1940 à l’intérieur des fortifications de la Ligne Maginot le retour de Pologne de l’armée ennemie, a vite fait de vous alpaguer, trop heureuse de pouvoir justifier son salaire de saisonnière, si par aventure, ou par inadvertance, alors que vous cherchiez une station essence, un supermarché, un Maquedo ou un lieu de civilisation en pleine cagnard estival, vous franchissez l’antre touristique renommée. Bien sûr, votre éducation vous interdit de fuir en courant les jambes à votre cou. La jolie demoiselle élevée à la tarte à la patate, au boudin et au blanc du coin (classé AOC depuis 1937 tout de même !) vous indiquera alors les salles attenantes transformées en musée des arts et traditions populaires et en musée du vin. Mais, comme la bougresse a senti que vous ne goutez guère les sabots, les outils et les lits d’antan et que vous préférez, de loin, voir le pinard dans votre verre plutôt que dans un musée, elle vous vantera le nouveau consacré à la gloire locale qui, toutefois, n’est pas du cru. Lire le reste de cet article »

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Et l’innocent devint anarchiste


samedi 29 septembre 2012 par JMD

Claude et Marius 2

Le 09 juin 1993 parait, dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest, le deuxième article de Claude Nerrand consacré à Alexandre Jacob. Le papier est accompagné d’une photographie de l’exposition qui se tient tout au long du mois dans le village berrichon sur ce personnage sur qui ont couru de nombreuses légendes. Ainsi pouvons-nous admirer, au premier plan et négligemment posés sur un guéridon, une canne, une cape et deux chapeaux melon. L’article ne dit pas si le visiteur doit faire un quelconque rapprochement avec Arsène Lupin. L’ancien colonel, en revanche, introduit son propos par un mythe édifié en vérité locale absolue. L’ancien marin, l’ancien voleur (qui n’hésite pas à confier ses anecdotes de cambrioleur à son garagiste), l’ancien bagnard aimait se reposer, chez lui à Bois Saint Denis, dans un hamac. Souvenir de ses années de navigation. Les légendes ont la peau dure. Lire le reste de cet article »

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Alexandre Jacob a son musée


mardi 25 septembre 2012 par JMD

C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités. A Reuilly dans l’Indre, lorsqu’il ne se passe rien, même s’il paraitrait que ce serait pour cette honorable raison qu’un voleur à la retraite vint s’installer, de bonnes âmes font en sorte de créer l’évènement. Mais l’évènement sent le réchauffé. Café bouillu, café foutu. La presse a relaté l’exposition Jacob en 1993. Elle a narré l’ouverture de l’impasse Jacob en 2004. Comme une suite logique, elle ne pouvait manquer celle du musée consacré à la gloire locale … qui n’est pourtant pas du cru. Car celui qu’on a parfois pris pour un héros était un bandit anarchiste ! Lire le reste de cet article »

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L’honnête au pays des frelons 7


samedi 22 septembre 2012 par JMD

Voilà trois heures que j’écris. La lettre qu’Alexandre Jacob envoie à sa mère après la tenue du procès d’Orléans parait fort longue. Et pour cause. L’honnête cambrioleur, vaincu de guerre sociale, entend donner sa version et son analyse de sa comparution devant la cour d’assises du Loiret. Avec force de détail et un humour des plus féroces, le cabotin supérieur raconte une véritable comédie dramatique de ses préparatifs jusqu’à sa conclusion et nous fait voir un spectacle judiciaire dans lequel il tient le premier rôle. La narration du procès par la presse locale (le Républicain Orléanais entre autres) le confirme : c’est bien Jacob qui a rédigé un scénario que l’on peut suivre sur cinq jours de rédaction, du 22 au 26 juillet 1905. Lire le reste de cet article »

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RUBARE PER L’ANARCHIA


jeudi 30 août 2012 par JMD

Très bientôt chez votre libraire préféré et italophone !

Jean-Marc Delpech
RUBARE PER L’ANARCHIA
alexandre marius jacob, ovvero la singolare guerra di classe di un sovversivo della belle époque

éditions ELEUTHERA,  septembre 2012 Lire le reste de cet article »

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Une été d’aphorismes


dimanche 1 juillet 2012 par JMD

La transhumance estivale va commencer. Les aphorismes jacobiens reviennent. Tous les jours, ceux du pays des frelons d’abord, ceux du mois d’août ensuite, ils font voler en éclat cet insupportable consumérisme qui voudrait que l’été soit aussi chaud dans les maillots que la rentrée sociale battant le pavé des rues. Mais la météo se fout bien du droit naturel à l’existence. Pas nous. Un été d’aphorismes pour réfléchir sur son transat, devant son barbecue ou les deux pieds dans l’eau. Un été d’aphorismes pour révéler la brûlante actualité de la pensée et des combats d’un illégaliste devenu fagot et marchand forain, libre et rétif à l’autorité qu’elle soit instituée ou non. Et, en attendant la reprise, vous pouvez aussi nous envoyer vos articles, vos clichés d’Alexandre Jacob l’honnête cambrioleur (voir rubrique Voyage) ou vos dessins, vos remarques et vos commentaires, nous nous ferons un plaisir de les mettre en ligne sur cette fenêtre ouverte.

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Un pavé sous la plage


samedi 30 juin 2012 par JMD

Assorti de dessins assez laids, le livre commis par Jacques Colombat serait selon les dires de d’Alexandre Clément (qui anime un excellent blog sur la littérature, le cinéma et le roman noir) la plus mauvaise et la plus inutile des biographies sur Alexandre Jacob. Il conclut même le papier qu’il nous a transmis le jour du 1er tour de l’élection présidentielle française en enterrant une caricature de l’honnête cambrioleur. C’est peu dire que nous agréons le propos et que nous allons mettre ce livre très paresseux, et somme toute très onéreux (15€00) pour ce qu’il est, sous le sable de notre serviette de plage en espérant qu’il soit comme le propos contenu … biodégradable.

Jacques Colombat, Alexandre Marius Jacob, le forçat intraitable, Riveneuve, 2012

Le personnage d’Alexandre Jacob continue son bonhomme de chemin à travers de nombreuses publications. Récemment on l’a aperçu dans trois ouvrages de fiction. Le premier est celui de Jean Contrucci, Le secret du docteur Danglars, où il n’est qu’un personnage tout à fait secondaire, le second est celui de Gilles Del Pappas publié en 2011. Ce dernier ouvrage rompt volontairement avec la réalité biographique pour lui inventer des aventures rocambolesques. Et enfin, on le retrouve dans la suite d’Antoine Barral, Les philopyges, suite publiée en deux volumes. Lire le reste de cet article »

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L’honnête au pays des frelons (6)


samedi 9 juin 2012 par JMD

En ce début du mois de juillet 1905, Alexandre Jacob poursuit dans sa geôle, l’écriture des ses Souvenirs d’un révolté et indique ne pas souffrir de son emprisonnement. Il se gausse même de la médecine carcérale, dans ces deux lettres du pays des frelons, à l’approche de son procès et s’enquiert en revanche de la santé de sa mère. Mais il laisse surtout éclater sa colère en faisant le compte-rendu des conditions de la détention de sa génitrice. Les dix condamnés d’Amiens qui avaient fait appel sont transférés le 8 juillet à Laon. Lire le reste de cet article »

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Rue Leibniz


dimanche 27 mai 2012 par JMD

Un propriétaire aura toujours tendance à charger la mule locative lorsque l’occupant s’en va et qu’il s’agit d’établir un état des lieux. De la sorte, les réparations à faire dans le logement désormais vide, qui ne récupèrera pas sa caution et qui, mieux, devra payer un supplément. Pour Monsieur Schweck, heureux possesseur en 1903 d’un appartement au 82 de la Rue Leibniz dans le XVIIIe arrondissement de Paris, l’affaire est réglée d’avance. Les anciens locataires auront beau réclamer ce qu’ils veulent, il n’y a guère de chance que, de la prison de Bicêtre à Amiens, où ils résident désormais, ils soient entendus par quelque bonne âme. Lire le reste de cet article »

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L’honnête au pays des frelons (5)


samedi 19 mai 2012 par JMD

Aussi anodines qu’elles puissent paraître, ces deux lettres du pays des frelons, fort probablement écrites au début du mois de juillet, n’en contiennent pas moins de précieux renseignements sur le détenu Jacob dont le pragmatisme pousse en premier lieu à sermonner sa mère. Marie Jacob s’affole, semble-t-il, d’un retard normal du courrier. Mais l’honnête cambrioleur, qui liquide sa garde-robe par courrier interposé et par l’entremise des époux Develay, ne peut qu’attendre un procès auquel il décide de ne pas assister et subir la chaleur de la saison estivale qui commence. La poursuite de l’écriture de ses souvenirs d’un révolté va ainsi dans ce sens. Ne pas subir l’enfermement … mais en profiter. Lire le reste de cet article »

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