PRISON (Encyclopédie anarchiste)


2 mai 2008 par JMD

logo livre anarchiste n. f. Vient du bas latin prensio, de prehensio : saisir, prise. Lieu où l’on enferme les accusés et les condamnés. On dit aussi : maison d’arrêt et de correc­tion. Fig. : Demeure sombre et triste. Ce qui enveloppe fortement : la gangue est la prison du diamant. Loc. : Triste comme la porte d’une prison. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

VOL (Encyclopédie anarchiste)


2 mai 2008 par JMD

logo livre anarchisteLe droit de posséder est un droit naturel. Il fut tout d’abord commun. Par la suite des temps, il s’individualisa. Il fut commun dans les sociétés primi­tives ; chez les sauvages, il l’est encore.

Il a des bases légitimes, car il est corrélatif des besoins imposés par la nature :

I1 faut manger ;

II faut se reproduire ;

II faut jouir, autrement dit lutter contre le Mal dont la jouissance est l’antinomie.

Nécessité fait loi, d’où suit que le primitif a le droit de puiser dans l’ambiance ce qui lui est de première nécessité. Tout attentat à ce droit naturel est une spo­liation, un vol. Le sentiment commun de la défense a créé la propriété commune des armes, des habitations, des aliments. Même communisme chez certaines colo­nies animales. C’est l’esprit commercial, fonction de l’égoïsme et de l’ambition, qui, détruisant ce communisme anonyme, a créé le besoin individuel de posséder. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’œil de la police picarde


1 mai 2008 par JMD

l\'oeil de la policeSi, à l’heure actuelle, il s’avère impossible de dire où se trouve le dossier d’instruction des « bandits d’Abbeville », il est en revanche heureux d’avoir pu consulter les dossiers des Archives départementales de la Somme et certains de ceux du fonds Moscou des Archives Contemporaines de Fontainebleau. Ceux-ci contiennent les rapports, presque réguliers, du commissaire Giraud d’Abbeville au préfet de la Somme et au Directeur de la Sûreté Parisienne. De 1903 à 1904, l’œil de la police picarde nous permet alors de suivre la difficile instruction menée par le juge Hatté, Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

La carte postale


1 mai 2008 par JMD

Carte postale Jacob, rectoPour financer sa campagne de soutien à Alexandre Jacob mais aussi pour alimenter ses caisses, le journal libertaire amiénois Germinal a édité en 1905 une série de cartes postales de Jacob et des autres Travailleurs de la Nuit. La carte postale s’inscrit alors comme un vecteur facile et efficace de la propagande par l’image. Mais elle peut aussi avoir un aspect ludique, informel et publicitaire. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

BAGNE (l’Encyclopédie anarchiste)


30 avril 2008 par JMD

Garde Chiourme, Jean Normand            n m, (de l’italien bagno : bain). Lieu où étaient enfermés les forçats, dans un port. Lieu où, aujourd’hui, des condamnés subissent encore la peine des travaux forcés : Guyane, Nouvelle Calédonie. – Notons ici quelques détails principaux sur l’historique des bagnes. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Vols en Bretagne


30 avril 2008 par JMD

Rennes vers 1900Des vols Louis, Buissot et Drouin, commis à Rennes au début du mois de septembre 1901, la justice picarde ne retient à charge que les deux premiers. Ils sont abordés lors de la deuxième audience du procès d’Amiens (8-22 mars 1905). Les trois cambriolages sont pourtant caractéristiques du choix politique des victimes sociales des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’HUMANITE 1951


29 avril 2008 par JMD

L\'Huma, 1950, sans dateQuarante-six ans après le procès d’Amiens, L’Humanité évoque à nouveau Alexandre Jacob à l’occasion de la sortie d’Un anarchiste de la Belle Epoque. Nous ne savons pas la date exacte de cet article. L’organe officiel du parti communiste oublie de rappeler que son auteur, Alain Sergent, fréquenta assidûment avant guerre les rangs des moscovites de Saint Denis pour aller finalement rejoindre ceux du PPF puis du MSR. Il est vrai qu’avant guerre, Sergent s’appelait Mahé. Et si la feuille rouge apprécie néanmoins la prose du biographe, l’anarchisme de Jacob ne pouvait bien sûr qu’être d’opérette, négatif, sans valeur réelle, s’effaçant au profit de l’image d’un dangereux et inquiétant bandit, tueur de flic qui plus est. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’HUMANITE 1905


29 avril 2008 par JMD

L\'Humanité Une du 18 avril 1904Lorsque paraît le premier numéro de L’Humanité, le 18 avril 1904, grâce notamment aux subsides de la bourgeoisie dreyfusarde, Jean Jaurès entend bien faire de ce « journal quotidien socialiste » un instrument d’unification des gauches françaises une feuille d’information défendant ouvertement la laïcité et la classe ouvrière. Malgré des débuts prometteurs, l’année 1905 s’annonce sombre pour le journal. Son tirage ne cesse de chuter. Si nous pouvons y retrouver la plume d’Octave Mirbeau, les sympathies libertaires s’y font pourtant rares. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Alexandre Jacob, anarchisme et changement social


29 avril 2008 par JMD

Gaetano Manfredonia, Anarchisme et changement social Gaetano Manfredonia est docteur en histoire et professeur de sciences économiques et sociales en lycée. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les mouvements anarchiste et ouvrier dont La Chanson anarchiste en France des origines à 1914 (L’Harmattan, 1997) et L’Anarchisme en Europe (collection « Que sais-je ? », PUF, 2001). Tout en proposant une histoire originale et inédite du mouvement anarchiste, Gaetano Manfredonia analyse l’idée de changement social par le prisme d’une nouvelle typologie du monde libertaire, dont Jean Maitron entrevoyait le déclin, pour ne pas dire l’échec, du fait d’une « dispersions des tendances ». Et Manfrédonia, dans Anarchisme et changement social, (Atelier de Création Libertaire, juin 2007) de nous prouver que c’est tout le contraire qui se produit. La multiplicité des initiatives libertaires que l’on peut ranger dans trois tendances aux limites volontairement perméables (insurrectionalisme, syndicalisme et éducationnisme-réalisateur) engendre bien le dynamisme d’un mouvement qui réussit à survivre à toutes ses crises. Et même à se renforcer. Quelle place donner alors à Alexandre Jacob ? Comment situer sa déclaration « Pourquoi j’ai cambriolé » ? Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Pourquoi j’ai cambriolé ?


28 avril 2008 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905Nous ne pensons pas qu’Alexandre Jacob ait pu prononcer cette déclaration dans la salle d’audience du palais de justice d’Amiens. Alain Sergent place cette profession de foi anarchiste lors de la troisième séance du procès d’Amiens. La presse nationale ni même le divers rapports de police que nous avons pu consulter ne l’évoquent cependant. Elle est toutefois publiée dans le n°11 du journal libertaire amiénois Germinal, en date du 19 au 25 mars 1905, numéro entièrement consacré aux travailleurs de la Nuit. Elle s’étale alors en première page et est titrée : « Jacob devant nos ennemis ». Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Bernard, Marius, Robert et Josette


28 avril 2008 par JMD

Bernard ThomasMarius Jacob dans sa maisonJosette PassasRobert PassasBernard Thomas a écrit deux biographies d’Alexandre Jacob. Force est de constater que la première, qui date de 1970 et qui, comme le fait remarquer l’Insomniaque en 1995, présente le mérite de faire connaître l’anarchiste aux générations post-soixante-huitardes, inspire largement et ne diffère guère de la seconde publiée en 1998. Quelques mots ont été changés. Quelques titres de chapitre aussi. Seule la fin a été radicalement modifiée. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Jacob et Les mystères du bagne


27 avril 2008 par JMD

Les mystères du bagneDans Un anarchiste de la Belle Epoque, Alain Sergent mentionne deux fois (p.148 et 170-171) l’ouvrage de Jean Normand, alias René Lemalle, « ancien surveillant, capacitaire en droit, qui vint surtout au bagne par curiosité et laissa des souvenirs dans lequel il présente (…) Jacob ». C’est effectivement à son retour de Guyane que Jean Normand publie Les Mystères du bagne ou quatre ans chez les forçats. L’ouvrage, en deux parties (Scènes vécues de haine, d’amour et de mort et Garde-chiourme) sort sous la forme de brochures paraissant « tous les 10 et 25 de chaque mois » pour le compte des Reportages Populaires en 1924-1925. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Jacob : le documentaire


26 avril 2008 par JMD

première image du documentaire sur Jacob de Laurent et ThomasNous avons rencontré Laurent Termignon et Thomas Turner à l’occasion de la réédition des Ecrits d’Alexandre Jacob par l’Insomniaque en avril 2004. Ils commençaient alors leurs recherches pour les besoins du documentaire qu’ils commençaient à entreprendre. L’année précédente, Christine Bouteiller avait, elle aussi, réalisé un film TV sur Jacob s’intégrant, pour les besoins de la chaîne satellite Toute l’Histoire, dans une série supervisée par Jean Marc Berlière sur les grands criminels de la Belle Epoque. Le téléfilm a été diffusé une première fois lors des fêtes de noël 2003. Mais ce documentaire ne peut s’empêcher de faire allusion au héros de Maurice Leblanc. On y voit ainsi un archiviste du musée de la police de Paris déclarer que Jacob, bien que réel, avait nettement moins de « classe » que Lupin. La démarche de Laurent et Thomas nous est tout de suite apparue complètement différente. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Léon et Angèle FERRE


26 avril 2008 par JMD

Léon Ferré 1905Dans son roman à caractère biographique, Bernard Thomas affirme que les époux Ferré se seraient installés à Narbonne après avoir purgé leur peine. La Cour d’assises de Laon  condamne en appel, le 1er octobre 1905, Léon Ferré à huit années de réclusion et sa femme, Ecélie Ephrosine Bononi, dite Angèle, à 3 ans de prison. Le 22 mars de cette année, le procès d’Amiens avait conclut à leur culpabilité dans l’affaire dite des « bandits d’Abbeville » et les respectivment  avaient condamnés à 10 ans réclusion et 5 ans de prison. La participation de ce couple aux travailleurs de la nuit ne fait en effet aucun doute. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Libérez mon fils !


26 avril 2008 par JMD

Caricature de Marie Jacob au moment du procès d\'Amiens Marie Jacob est acquittée en appel par la cour d’Assises de Laon le 1er octobre 1905 alors que son rejeton attend à Saint Martin de Ré son départ pour la Guyane. La mère du bagnard espère immédiatement pouvoir le faire sortir d’un espace qu’elle sait mortifère. C’est à Paris qu’elle active les réseaux de soutien anarchistes et qu’elle commence à multiplier les démarches administratives. Jusqu’en 1925, toutes sont vouées à l’échec. Celle de 1910 est la première dont nous ayons pu trouver trace dans les services d’archives. La lettre qu’elle adresse au Président de la République le 10 janvier de cette année par l’entremise du « bon docteur Flaissière » de Marseille (un des premiers sénateurs socialistes de France), permet l’ouverture d’un dossier auprès de la commission de recours en grâce. Dans cette longue supplique, Marie présente son fils comme une victime expiant aux îles du Salut des crimes qu’il n’a pu commettre puisqu’il a toujours été un bon fils. Nous pouvons alors y trouver une version toute particulière de l’enfance du bagnard mais également des allusions à ses premières tentatives d’évasion ainsi qu’au meurtre du forçat Capeletti. Le ton larmoyant n’émeut pas la commission qui, le 21 février,  rejette la demande « une mère brisée par des chagrins exceptionnels ». Marie Jacob ne baisse pas les bras pour autant. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur