Résultat de la recherche pour "biribi"

Voleur, menteur et Vosgien


samedi 26 juin 2010 par JMD

Nom : Bernard. Prénoms : Charles Nicolas. Profession : voleur. Il est à peu près sûr que le passif du susnommé ne plaide pas en sa faveur lors de son procès aux assises de Nancy le 28 mars 1900. Le Rambuvetais y est jugé pour le vol commis à Rosières aux Salines huit mois plus tôt chez le rentier Marchal. Le larcin avait rapporté quelques 120000 francs en valeurs. Deux des complices se sont fait rapidement pincer, l’un à Paris le 30 juillet 1899, l’autre peu de temps après. De Besançon où il a appris la nouvelle de leur arrestation, Bernard a fui vers la Suisse. C’est à Zürich qu’il est alpagué le 3 décembre, avec sa compagne, le père de celle-ci et une autre femme, par les forces de l’ordre helvètes. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Lupinose à 813


lundi 17 mai 2010 par JMD

Qu’Alexandre Jacob investisse le champ de la fiction, du roman policier en particulier, n’est pas gênant en soi. Didier Daeninckx et Patrick Pécherot ont brillamment inclus l’honnête cambrioleur dans leurs narrations. Le problème réside dans la prétention de la fiction et de ses aficionados à devenir réalité et vérité instituée. La lupinose passe aussi par là. 813 est une revue trimestrielle pour amateur de polars. Elle tire son nom d’une des plus fameuses aventures du gentleman cambrioleur et évoque à chacun de ses numéros les derniers bouquins du genre sortis. Celui de l’été 2009 aborde l’atmosphère glauque à souhait et si propice aux crimes de sang et autres petits meurtres minables entre amis de la baie de la Somme jusqu’à Calais. Dominique Forget, ne s’embarrassant pas de cette légèreté du détail même si celle-ci fait pourtant la différence, revient dans un long papier de ce numéro de 813 sur celui qui aurait inspiré sans doute à Maurice Leblanc le héros de tant d’aventures … dont 813. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Les tatouages de l’Oncle


samedi 8 mai 2010 par JMD

Dans son étude sur la Terre de grande punition, Michel Pierre signale le grand nombre de bagnards tatoués et, malgré l’interdiction réglementaire de cet usage, « il est rare de rencontrer un forçat  qui ne porte point sur le corps quelques dessins ou devises » . Barrabas, matricule 34777 fait figure d’exception. Le forçat sait se jouer des règlements et faire inscrire sa vie, ses pensées, son œuvre sur le corps.

Albert Londres consacre tout un chapitre en 1923 à cette véritable « littérature de tatoués » qui, comme les foires aux monstres dans les fêtes foraines, suscitent un certain voyeurisme malsain chez nombre de reporters venus chercher le scoop en Guyane. Certains peuvent y voir une confirmation de la très hypothétique justesse des thèses du médecin italien Lombroso sur l’homme criminel qui porterait sur lui les stigmates de ses crimes passés et à venir. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 4,43 sur 5)
Loading...

De Paul à Sophie en passant par Guillaume


mercredi 18 novembre 2009 par JMD

Ce n’était certes pas l’affluence du Grand Soir même si « dans l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry, le public se plait toujours à découvrir les conférences Budé ». Malgré tout, nous pouvons constater la qualité des questions posées par un auditoire composé d’une trentaine de personnes. Des questions sur Biribi, sur les femmes au bagne, sur les cachots de Saint Joseph, sur les souvenirs du bagne de Roussenq, réédités par Libertalia … L’article du journal local, rendant compte de la conférence Budé à Saint Dié vendredi dernier, ne dit néanmoins pas notre volonté de démontrer un univers concentrationnaire précurseur des goulags et autres camps de concentration, un des aspects certainement pas positif de la colonisation à la française. L’Inco a vécu cela. Où il est écrit aussi que les malheurs de Paul précèdent ceux de Sophie. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

CRAPAUDINE (Encyclopédie Anarchiste)


dimanche 15 novembre 2009 par JMD

n. f.
C’est en vain que l’on chercherait dans le « Larousse » ce que c’est que la Crapaudine. Il est vrai qu’officiellement elle n’existe pas, puisqu’en vertu des lois civiles ou militaires il est interdit aux représentants de la force ou du militarisme de faire subir des tortures aux hommes placés sous leur autorité.

Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Dix questions à … Dominique Kalifa


samedi 24 octobre 2009 par JMD

Dominique Kalifa, en axant la majeure partie de ses travaux sur l’histoire du crime et de ses représentations, a renouvelé la vision de la société française à la Belle Epoque. Avec l’Encre et le sang, paru chez Fayard en 1995, il révèle l’importance du fait divers et de son corollaire le sentiment d’insécurité.

Les écrits de ce collaborateur régulier au supplément littéraire de Libération et professeur à l’université de Paris I Panthéon – Sorbonne contribuent donc à éclairer l’histoire de l’honnête cambrioleur et des Travailleurs de la Nuit en particulier, de l’illégalisme français en général. Son dernier ouvrage, Biribi (Perrin, 2009), nous fait plonger dans les bas-fonds des bagnes militaires. Il a bien voulu pour l’occasion répondre à quelques-unes de nos questions. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (12 votes, moyenne: 4,83 sur 5)
Loading...

Roussenq l’inco


samedi 19 septembre 2009 par JMD

Paul Roussenq après sa libérationGare aux faux pas ! Effet papillon ou théorie des dominos peu importe. Un fatal battement d’ailes ou un malencontreux écart qui fait basculer une des pièces du jeu. L’effet papillon à la mode Roussenq, c’est un quignon de pain. Oui, un simple bout de pain dur peut vous pourrir la vie ! Le jeune plouc du Midi aurait du le savoir. Foutu caractère ! L’Inco est né le 18 septembre 1885. La vigne a ses prolos à Saint Gilles du Gard. Les Roussenq en font partie. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (14 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le marronnier et la marmite


dimanche 19 juillet 2009 par JMD

Promotion estivale sur France Culture. L’émission Les lundis de l’histoire du 13 juillet 2009, dans sa troisième partie, permet à l’historien étasunien John Merriman de présenter son dernier titre : The  dynamite club. How a bombing in fin-de-siècle Paris ignited the age of modern terror, « dont la traduction française paraîtra en septembre 2009 chez Tallandier » dixit le site internet de la dite radio de service public. Promotion estivale à Libération. 9 juillet 2009. L’article de Dominique Kalifa, auteur d’un récent et excellent Biribi sur les bagnes militaires français, nous fait découvrir le nouveau livre de l’universitaire nord américain John Merriman : Dynamite Club. L’invention du terrorisme moderne à Paris. L’étude historique de 256 pages de ce spécialiste du XIXe siècle français a été traduite de l’anglais plus vite que prévu semble-t’il par Emmanuel Lyasse.  Promotion estivale un jour plus tard dans les colonnes du Monde des Livres. L’article de Jean Birnbaum fait l’éloge du travail de chercheur américain John Merriman et du volume qui en découle : Dynamite Club. L’invention du terrorisme moderne à Paris. Le lecteur pourra se l’offrir pour la modique somme de 20 €. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Vive les enfants de Cayenne !


samedi 20 juin 2009 par JMD

Une intro sourde, lourde, bétonnée. Lourde et sourde comme les pas des fagots tournant le dos à leur passé d’hommes libres. Dépôt pénitentiaire de Saint Martin de Ré. Ils vont s’embarquer sur La Loire ou La Martinière. Cela dépend de l’époque. Les deux bâtiments de la Société Nantaise de Navigation les transporteront dans des cages appelées bagnes. Tout un programme. Et vogue la galère. Guyane et son enfer vert, vaste comme une dizaine de départements métropolitains. Un pays où il n’y a pas d’avenir. « On est sans nom, on est plus rien » dit une autre chanson. Et celle-ci, écrite par Albert Londres en 1928, dévoile la seule perspective du criminel exilé : « On est plus qu’un bateau de chiens qu’on emmène crever vers une île ». Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (10 votes, moyenne: 4,90 sur 5)
Loading...

L’Inco et l’honnête dans Vosges Matin


samedi 23 mai 2009 par JMD

C’est tout frais de ce matin. Livré avec la bouteille de lait. Mais le papier, qui fait l’annonce du RDV déodatien de l’Inco et de l’honnête cambrioleur, aurait pu mentionner les éditions Libertalia et l’Atelier de Création Libertaire.

 Vosges Matin

samedi 23 mai 2009

pages Saint Dié Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Roussenq au bagne et dans Le Monde des Livres


vendredi 24 avril 2009 par JMD

Le Monde

Vendredi 24 avril 2009

Le Monde des livres

« L’enfer du bagne » de Paul Roussenq : Paul Roussenq l’incorrigible Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Roussenq dans les bacs


samedi 7 mars 2009 par JMD

L\'Enfer du bagne, Paul Roussenq, Libertalia, mars 2009Le bagne est une institution totale, une machine à broyer. Paul Roussenq est son grain de sable. L’abondante littérature sur la question révèle cette volonté d’élimination. Vae Victis ! Et, parmi les témoignages d’anciens réprouvés de la Guyane, celui de Paul Roussenq mérite une attention toute particulière. D’abord parce que les éditions Libertalia viennent de ressortir L’Enfer du Bagne. Le livre n’avait pas été réédité depuis 1957. Libertalia nous a demandé de préfacer le précieux document. Ensuite parce la prose, rapide et sans fioriture, de l’Inco demeure d’une brûlante actualité sur le système répressif à la française. Enfin pour les illustrations de Laurent Maffre. A lire absolument. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Arthur le voleur


samedi 28 février 2009 par JMD

Arthur Roques, Marie et Julia Vors vers 1900Arthur Benjamin Roques est un voleur. Né de père inconnu. Montpellier, 24 juillet 1852. L’Empire, deuxième du nom, n’a pas encore été proclamé : « Je suis venu au monde sans ami et sans parents » écrit l’intéressé dans un poème en 1902. La mère ne veut pas non plus du rejeton. A moins que Marguerite Roques, 20 ans, placée dans une famille bourgeoise de l’Hérault, ne puisse prendre avec elle le petit bâtard. On a connu meilleur départ dans la vie. Portrait à la Zola. Epoque où le naturalisme littéraire fait ses choux gras du déterminisme social. Arthur Roques aurait pu choisir de vendre des cartes postales et aussi des crayons. Il est un voleur potentiel, un casier judiciaire à charger.

Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Mes bagnards (la fin)


lundi 16 juin 2008 par JMD

Chéribibi par Du Serge 1929Dans cette dernière partie de ses « confessions », le commandant Michel évoque encore quelques bagnards célèbres. si le cas d’Hespel, dit le Chacal, lui permet de digresser sur les exécutions de fagots, celui de Jacob sonne comme un épilogue dans sa carrière en Guyane. Force est pour lui de constater, malgré l’exemple de Barrabas, que le bagne ne régénère pas l’homme. « Le bagne n’est pas une école de travail et d’honnêteté » nous dit le gaffe en chef. Le bagne pervertit, le bagne corrompt, le bagne élimine, le bagne tue. Jacob constitue à ses yeux une exception et une règle. Le commandant Michel avoue ainsi de l’admiration pour son « vieil ennemi ». Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

PRISON (Encyclopédie anarchiste)


vendredi 2 mai 2008 par JMD

logo livre anarchiste n. f. Vient du bas latin prensio, de prehensio : saisir, prise. Lieu où l’on enferme les accusés et les condamnés. On dit aussi : maison d’arrêt et de correc­tion. Fig. : Demeure sombre et triste. Ce qui enveloppe fortement : la gangue est la prison du diamant. Loc. : Triste comme la porte d’une prison. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur