- Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur - http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob -

Olivier, Alexandre et Joseph

[1]Alexandre Jacob 1905 [2] [3]

Le 18 janvier de cette année, Olivier a envoyé au jacoblog le commentaire suivant sur l’article Le héros du jour : « Je suis fils du Dr François, Marie, Joseph, Henri, René, Robert, Martin Anquier,Fils de Noël Anquier, Fils du Brigadier Joseph Anquier. En pérégrinant sur internet, je suis tombé sur cette page qui m’a beaucoup appris sur l’histoire et l’origine de ma famille. Fait d’autant plus fort du fait que je sois résidant depuis 30 ans au Brésil,á São Paulo. Dans mon restaurant, L’Entrecôte d’Olivier( voir site internet: http://www.bistroentrecote.com.br/ [4]), sur un des pans de mur de l’entrée, s’alignent une série de photos de mes aïeux et mon arrière-grand-père y figure en première ligne. Une très belle photo en uniforme de brigadier que j’aurai beaucoup aimé transmettre pour illustrer cette page. Apparemment, il existe une carte postale à l’effigie de mon arrière-grand-père. Si quelqu’un en possède une ou sait où il y en a une, n’hésitez pas á prendre contacte avec moi. Olivier Anquier ». Et c’est ce que nous avons fait, poussés par la curiosité de voir se rejoindre le passé et le présent.

Le 23 avril 1903, l’honnête cambrioleur Jacob tirait le poulet Joseph Marie Anquier comme un lapin faisant de lui et de feu son collègue Pruvost, qui eut nettement moins de chance avec les balles de Félix Bour, des « victimes du devoir noblement tombés au champ d’honneur dans l’accomplissement de leur mission » (l’Abbevillois, 24 avril 1903). Gare de Pont Rémy. 6 heures du matin. Le brigadier Joseph Anquier et l’agent Pruvost descendent du premier train. L’appel téléphonique du sieur Leleu, la veille au soir, les a mis sur la piste des « voleurs d’Abbeville », ceux-là même qui ont tenté de cambrioler la demeure de Mme Tilloloy. Mais les trois hommes interpellés ne se laissent pas faire. On connait la suite. Anquier est alors le seul survivant de ce que les indigènes du cru nomment aujourd’hui encore « l’affaire d’Abbeville ». La presse nationale parle elle, à l’époque, du « drame de Pont Rémy ». Plus cent ans après, Olivier a appris l’histoire de son aïeul et nous a gentiment transmis son livre de pérégrinations et de recettes brésiliennes. Car Olivier est reconnu derrière ses fourneaux. Cela nous a poussés à aller baguenauder sur son site internet. Et, loin des poulets aux pruneaux d’antan, nous avons savourés ce présent culinaire et outre-Atlantique. Ni Dieu ni maître ? Assurément … mais, à table, on veut bien faire quelques exceptions quand il s’agit de se régaler. Merci à toi Olivier.

[5]Olivier Anquier

Diaro do Olivier

Melhoramentos 2008

Sur les rebords des première et quatrième de couverture

Je me souviens de la première  fois que j´ai  rencontré  Olivier, nous  avions planifié le lancement de son livre «Pains de France», qui a été un énorme succès.

Un beau garçon, plein d idées dans lesquelles se mélangent le portugais, le français et sa propre langue, que je vais certainement apprendre un jour.

C´est dans une boulangerie à Higienópolis (ville du Brésil) qu´il a commencé sa glorieuse carrière et qu’Olivier a opéré un virage et créé le symbole du boulanger moderne. Avec l´idée fixe de démystifier  les secrets de la cuisine, surtout la préparation du pain, le maître a montré la simplicité de la fabrication et les différent types de pain à consommer en introduisant de nouvelles habitudes et des nouvelles recettes quotidiennes à ses lecteurs, clients et admirateurs.

Un beau jour, peut-être inspiré par son compatriote Pierre Poivre du XVIII s, un grand aventurier de l´histoire de la cuisine, Olivier a acheté une Coccinelle VW et a commencé sa fameuse série de TV «Diário do Olivier».

Notre aventurier est empli de recettes, d´histoires, de traditions, de culture, de folklore  et a beaucoup d´humeur. A la surprise de ses amis, il nous présente dans son livre toute cette culture ainsi qu´une impressionnante collection de photos prises par ce cuisinier «malin», dont nous sommes fiers.

Olivier a une grande capacité pour surprendre, surtout ceux qui l’aiment. Ce grand photographe a su capter l´âme de son peuple et du pays qui la adopté et qui l’aime tant.

Il y a quelques  années j´ai demandé à mon ami de publier  le livre «Le Diário do Olivier » mais sans hésiter, sa réponse a été non, car ce n´était pas encore le moment.

A la fin de l´année derrière, par une belle après midi, Débora Ochoa, la marraine de ce projet, nous a rencontrés pour nous dire que le bon moment était arrivé.

Pendant des mois de travail intense mais agréable, nous avons sélectionné les photos, en dialoguant, en riant, même quand on mangeait pendant les heures de pause.

Et voila le Diário est prêt ! Nous sommes très fier de pouvoir l´offrir aux lecteurs, c´est le portrait de la culture de la cuisine de pays.

Voyager avec Olivier, c´est comme aller aux marchés du Nord-est et aux champs du Sud, il participe aux  détails des conversations, il échange ses recettes, ses histoires et ses légendes.

Essayez ses recettes : elles nous laissent tous une envie d’en vouloir toujours plus.

Félicitations, Olivier,  pour cette œuvre de 10 ans. Comme toutes tes recettes, je suis sûr que ton livre va aussi nous laisser une envie d’en vouloir toujours plus.

BRENO LERNER