- Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur - http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob -

Son côté anarchiste !!!

[1]Outre le fallacieux amalgame, cet article de 1998, issu du Bulletin de l’Association des Journalistes Bretons et des Pays Celtiques, encense la réédition réaménagée du Jacob de Bernard Thomas, publiée sous le titre Les vies d’Alexandre Jacob. Il fait aussi le rapprochement avec Papillon. Manque plus que Chéri-Bibi et le tour est joué. Mais notre humeur caustique ne pouvait manquer de relever le propos du romancier journaliste justifiant son attrait pour l’honnête cambrioleur par un mémorable affect politique et philosophique. S’il y en a que cela peut aussi faire sourire … d’autres semblent ici époustouflés  par ce côté anarchiste !!! Il n’est poire aveugle que celui qui ne veut rien voir.

 

[2]Bulletin de l’association des journalistes bretons et des pays celtiques 
Kannadig Kazetennerien Breizh hag ar Broioù Keltiek 

N°16 – Octobre 1998

Le  » vrai  » Arsène Lupin !

Quelle existence romanesque ! Bernard Thomas, rédacteur en chef adjoint du Canard Enchaîné (qui réside trois jours par semaine à Eskibien) raconte l’histoire incroyable d’Alexandre Jacob : un anarchiste au grand cœur devenu voleur par conviction et qui redistribue l’argent des riches aux pauvres. Il commet 150 vols, inventant au passage de nouvelles techniques de cambriolage. Au cours de l’une de ses parties de monte-en-l’air, il replace tous les objets dérobés après s’être aperçu qu’il se trouvait chez Pierre Loti. Une autre fois, il donne deux lingots d’or à une vieille marquise désargentée. On l’aura compris, Alexandre Jacob a inspiré le fameux Arsène Lupin de Maurice Leblanc. C’est aussi lui, le célèbre  » Papillon « . Car Alexandre Jacob finit par être arrêté et condamné au bagne. En Guyane, il tente dix-sept fois de s’évader, sans y parvenir ; il passe quatre ans au mitard, sans y laisser sa peau ; et le voilà libéré après vingt-cinq années de détention alors que la durée de vie n’excédait pas en moyenne trois ans. La fin de sa vie est tout aussi époustouflante.

 » Ce qui m’a plu d’abord dans ce personnage, c’est son côté anarchiste, reconnaît Bernard Thomas. Par la suite, je suis littéralement tombé amoureux du personnage parce que ce type qui n’aurait être qu’un Arsène Lupin devient un sage d’une force d’âme digne des philosophes anciens « .

Les vies d’Alexandre Jacob de Bernard Thomas. Editions Mazarine.

Source : http://www.bretagnenet.com/reporter-breton/mensuel16.html