L’aphorisme n’est pas jacobien. L’honnête cambrioleur l’a néanmoins inscrit en exergue de ses Souvenirs d’un révolté, écrits à la prison d’Orléans en 1905. Qu’est-ce que la Propriété ? est certainement le texte le plus connu de Pierre Joseph Proudhon (1809-1865). Et les fragments de ce texte de 1840, dit à Marseille l’année dernière, au mois de juin, autour de la porte d’Aix que d’aucun n’oserait comparer à l’hottentot fondement féminin, est devenu un film. Vivant et universel. Proudhon, deux cents ans plus tard, est toujours vivant et universel. Happy Birthday mister Proudhon. Ses mots [4]font encore mouche aujourd’hui, des flèches lancées à la face de l’ordre sauvage et capitaliste. Des bénévoles se sont essayés à les dire. Au milieu des passants de la dite porte d’Aix. Pendant les répétitions. Comme s’il s’agissait de la plus naturelle des conversations. Une discussion de comptoir ? Peut-être mais ça marche. Et la force des mots éclate sur l’écran de l’internaute qui cliquera ici [5] et là [6], parce que c’est en deux parties. Ou bien en cliquant en bas de ce papier. Deux fois dix minutes. Le [7]concept fonctionne et l’on saisit mieux pourquoi, soixante-cinq ans après Qu’est-ce que la prorpiété ? de Proudhon, Alexandre Marius Jacob, cambrioleur anarchiste, peut affirmer comme une théorie de l’illégalisme : « Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend ». Une bouffée d’air frais sur la toile !
Première partie : http://www.youtube.com/watch?v=SztsCK3wuGs&hl=fr [8]
Deuxième partie : http://www.youtube.com/watch?v=rCToTfOSAlg [6]