[1]Public ou privé, on ne dira jamais assez tout le mal que l’on peut penser du fichage de la population. Même quand celle-ci fait preuve d’un encéphalogramme plat. Q.I. entre le bulot et l’acarien. L’honnête cambrioleur a hélas des homonymes que l’on peut retrouver sur Facebook. Cul-livre pour les intimes. Ou encore, plus hexagonal et moins cablé pour les mittérrandiens (s’il en reste depuis 1945), Copains d’avant et Trombi.com. Fort heureusement, rien ne semble rapprocher l’illégaliste de ce blog du … des Jacob Alexandre, Jacob Marius que l’on peut rencontrer sur ces daubes qui consistent à élargir son horizon relationnel et virtuel. Et l’entreprise recueille un maximum d’informations sur la vie du quidam, informations réutilisables pour quelque entreprise que ce soit. Economique d’abord la manœuvre. Il devient aisé de balancer du mailing à partir de ce fichier mondial. Suffit de payer la galette
[2] qui va enfler le larfeuille de tous les Mark Elliot Zuckerberg, créateur du dit réseau mondial de relations sur la toile. Les informations que distille volontairement l’internaute usager deviennent accessibles au commun des mortels disposant d’une connexion internet. Bref, on peut y rencontrer plein de gens et se faire un tas d’amis branchés on the web. C’est beau … et ça ne respecte pas
[3] la vie privée. Cela peut devenir caustique d’imaginer une comparaison entre tous ces Jacob Alexandre qui s’ignorent (pas tous comme le montre le dernier portrait présenté) et que nous avons pus y trouver : 60 sur Facebook (où l’on peut également trouver un fan-club d’une vingtaine de membres consacré à Alexandre Marius Jacob !), 10 sur Copains d’avant et 5 sur le retrouveur d’amis qu’est Trombi.com. N’oublions pas My Space, où un Alexandre Jacob québécois fait de la musique. L’honnête cambrioleur, lui, faisait chanter le temps de cerises aux coffres-forts et aux portes des maisons bourgeoises. Méfions-nous des imitations !
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