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La lettre aux libraires - octobre 2015
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L’antimilitarisme en Turquie
par Aurélie Stern - 264 pages - prix de vente : 16 euros - 978-2-35104-088-1
Ce n’était pas seulement dans les casernes que les Turcs se voyaient inculquer le militarisme, c’était aussi sur les bancs des écoles où les professeurs enseignaient quelquefois en uniforme militaire. Il s’agissait, après le démantèlement de l’Empire ottoman, d’asseoir une culture − inspirée par Mustafa Kemal qui affirmait que « chaque Turc naît soldat » − et de construire une patrie nouvelle,républicaine et laïque où, bien entendu, la contestation du militarisme n’allait pas de soi. S’il ne naissait pas soldat, l’écolier le devenait malgré lui.
L’ouvrage d’Aurélie Stern nous décrit l’essor d’un antimilitarisme dans le contexte particulièrement complexe qui a accompagné la naissance de l’anarchisme dans ce pays ; un anarchisme différent de l’anarchisme occidental : ni rationaliste ni franchement hostile à la religion, ouvert au débat avec les musulmans et n’hésitant pas à se servir de notions et de termes coraniques.
C’est en 1989 que Tayfun Gönül (1958-2012), premier objecteur turc, se déclare. Il est anarchiste. Le second fut Vedat Zencir qui proclamait : « Mes valeurs m’empêchent de tuer, d’avoir recours à la violence, de donner des ordres ou d’en recevoir. » Parallèlement au mouvement anarchiste naît le mouvement LGBT (lesbienne-gay-bi-transexuel) ; et certaines militantes vont se déclarer « objectrices de conscience » car le militarisme et l’antimilitarisme les concernent tout autant que les hommes. 2007 voit l’incarcération d’Enver Aydemir, premier objecteur musulman. Par ailleurs, les objecteurs homosexuels, qualifiés de « pommes pourries », sont généralement réformés après avoir subi nombre de sévices…
Collection Désobéissances libertaires
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/L-antimilitarisme-en-Turquie.html
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Les communards à Lyon - Les insurgés, la répression, la surveillance
par Matthieu Rabbe - 296 pages - prix de vente : 18 euros - 978-2-35104-087-4
La répression de l’insurrection de la Guillotière, le 30 avril 1871, enterre définitivement les espoirs de révolution sociale des communards lyonnais qui, depuis la chute du Second Empire et la proclamation de la République, le 4 septembre 1870, essaient de soulever la ville. Pourtant, l’anarchiste et révolutionnaire russe Michel Bakounine lui-même pensait que l’esprit historique de révolte de Lyon en faisait une des villes les plus propices pour lancer le mouvement qui affranchirait tous les peuples. Et si celui-ci a marqué de sa présence les mouvements communalistes lyonnais, il ne fut pas isolé dans son combat et ne représente pas à lui seul un mouvement riche et complexe.
Bien loin d’être une simple copie de la Commune de Paris, la Commune de Lyon a une histoire et un retentissement propre, sa répression aussi. Les communards étaient bien souvent considérés par ceux qui les combattaient comme un ramassis d’exaltés, de voleurs, d’ivrognes, de criminels « excitant à la guerre civile », et, contre eux, on mobilise toutes les instances répressives de l’État. Une vision, une réaction dictées par la peur et le mépris pour des hommes et des femmes dont les parcours forment une nébuleuse de vies multiples.
Matthieu Rabbe, né à Besançon, a grandi à quelques centaines de mètres des maisons natales de Pierre-Joseph Proudhon et Charles Fourier. Familier depuis l’enfance de l’œuvre d’un autre franc-comtois, peintre et communard, Gustave Courbet, c’est tout naturellement que ses études d’Histoire à l’Université Lyon III l’ont amené à s’intéresser à la Commune de Lyon, sa ville adoptive.
http://www.atelierdecreationlibertaire.com/Les-communards-a-Lyon.html
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Machinations et artifices - Antoine Cyvoct et l’attentat de Bellecour (Lyon 1882)
par Laurent Gallet - 416 pages - prix de vente : 20 euros - 978-2-35104-083-6
Le lundi 23 octobre 1882, l’existence du jeune militant anarchiste Antoine Cyvoct est bouleversée. Ce jour-là, à vingt-trois heures de distance, deux bombes retentissent dans les nuits lyonnaises et occasionnent le décès d’un employé de commerce. C’est d’abord le café restaurant l’Assommoir, situé sous le théâtre Bellecour, qui est l’objet d’un attentat. Deux hommes et une femme quittent le box numéro 2 peu avant que l’explosion se fasse entendre. La nuit suivante, c’est le bureau de recrutement militaire qui est visé. Ce n’est qu’à la fin de l’année 1883, les 11 et 12 décembre précisément, que s’ouvre le procès d’Antoine Cyvoct pour ces deux attentats. La première grande affaire de « propagande par le fait » en France donne au parti anarchiste son « premier martyr ».
Laurent Gallet, passionné d’Histoire du xixe siècle, est depuis plusieurs années le responsable du Centre de documentation libertaire de Lyon.
http://atelierdecreationlibertaire.com/Machinations-et-artifices.html
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