Déjà les journaux de la ville bruissaient de rumeurs incongrues : comment une femme, mascotte presque patentée de l’écologie, et réputée pour n’avoir aucun pouvoir au sein de la municipalité, pouvait avoir été assassinée ? C’est alors que son parti politique sorti du bois en publiant un communiqué de presse. Communiqué précieux pour Bentam puisqu’il stipulait sans détours : « Notre collègue Emma Reima s’occupait avec force et éthique de l’introduction des critères de développement durable et responsable dans les marchés publics. »
Janvier 2012 coédition Le Pédalo ivre 68 pages prix de vente public : 8,00 EUR ISBN : 978-2-35104-052-2 nos références : 177
Quand Everest Rocalba disparut soudainement, personne ne s’en fit une montagne. On était au tout début de Mai 68, à un moment où le jeune anarchiste voyageait beaucoup. Quand on découvrit son cadavre, par l’odeur signalé, il fallut écarter l’hypothèse d’une mort naturelle : on avait retrouvé des balles de .455 Webley dans sa boîte crânienne. Si Everest n’avait jamais violé personne, tout le monde aurait déploré son assassinat, mais ce n’était pas le cas. D’évidence, on l’avait abattu pour obéir à un certain sens de la justice. Lequel, c’est ce que l’enquête précisera au fur et à mesure que l’ordre reprend ses droits et que les ouvriers rentrent au travail à la satisfaction générale des dirigeants politiques et syndicaux du pays.
Septembre 2011 128 pages prix de vente public : 10,00 EUR ISBN : 978-2-35104-047-8 nos références : 175